mercredi 20 octobre 2010

Encore des rebondissements quant à la judaité supposée (à tort) du pauvre Eric

Je vais consacrer la page de ce jour au courrier que m'a adressé un autre lecteur suite à mon article intitulé "Eric Woerth juif". Pourquoi ? Sa réaction est également interessante, et sa réponse comme la mienne méritent mieux que d'être reléguées dans les commentaires.


Bonsoir,


C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu votre billet, le comm de yerouchalmi et votre réponse à yerouchalmi!! Cependant, je trouve que vous tirez des conclusions sinon hatives, à tout le moins orientées! Le système de "propositions" de Google en fonction de la requête a fait beaucoup de bruit récemment! Ainsi quand on tapait noir on se voyait proposer "noir violeur" "noir faineant" etc. Google s'était engagé à corriger cette entaille au fameux contrat social du vivre ensemble! J'ai fait le test ce soir: s'il est vrai que si l'on tape le mot "arabe" tout seul on ne se voit proposer que des "propositions correctes", en poussant un peu plus loin, et tapant "arabe espace lettre de l'alphabet" alors ressurgissent les propositions genre: pour "arabe v": arabe voleur "arabe d": arabe dehors et ainsi de suite, le bouquet étant pour "arabe q", où l'on a tout un florilège d'arabe qui volent, etc. Surprise pour "arabe s", o n'a aucune proposition, ni saint, ni salaud!


Youcef B



Bonsoir cher Monsieur,

Je viens de me livrer à un essai avec Google ; j'ai entré "arabe laîc" : Pas de proposition de google... Quant aux arabes qui volent, oui, il y en a, c'est vrai ; équipés par la France d'ailleurs. Sans doute la proximité du désert qui favorise les Mirages...
J'en conviens, je n'ai pas pu m'empêcher de déconner. Pas sérieux tout cela. Je dois être bloqué à 17 ans...

mardi 19 octobre 2010

MAOUHAHAHAHA ! Sacré Jean-Paul Guerlain !

Il y en a, ils n'en feront jamais d'autres ! Je sors de ma longue torpeur parce que je n'avais pas ri d'aussi bon coeur depuis les inondations de 1910 ! Je résume les faits à ton attention, lectrice dissipée pour qui l'actualité se résume aux menées insurrectionnelles des forces socialo-trotskystes...

Dans le louable but de nous distraire de cette morosité stalinienne, Jean-Paul Guerlain a déclaré au détour d'une conversation -futile, forcément futile- que «pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin…». Ceci constitue la première mi-temps du sketch, la suite étant assurée par SOS Racisme (braves gars) le CRAN (les braves gars) et le CSA (les gars bien distingués). Hélas, la France, toute accaparée qu'elle est à se regarder le déficit  la retraite, n'a pas pu donner toute l'ampleur à l'évènement. Comme à l'accoutumée le CRAN et SOS vont donner un peu de travail à des avocats (la c.a.r.p.a les en remercie chaleureusement puisque nous en sommes aux retraites) et le C.S.A entonne le refrain offusqué des Père-la morale. J'eusse également aimé entendre ces braves gens lorsque l'irremplacable Anne Lauvergeon déclara que son entreprise ne devait plus embaucher de "mâles blancs" ; allez savoir, peut -être voulait-elle parler du mal français ?

Eh bien, sache-le lecteur infidèle, le silence inquiéteant que je t'ai cruellement affligé sur ce blog est dû aux mêmes causes que celles invoquées par Jean-Paul Guerre l'un. Oui, j'ai moi aussi travaillé comme un Nègre ; j'en ai d'ailleurs chié comme un Russe ; le week-end, énervé, je me suis bourré la gueule comme un Polonais ; je suis allé acheter de l'alcool que j'ai bu tout seul, en Juif ; mes amis m'ont d'ailleurs reproché de faire la fête en Suisse ; du coup, j'ai filé à l'anglaise ; il faut dire que j'ai une sacré tête de Boche ! Pour me détendre j'ai appris à cracher comme un Méxicain.

Il va falloir que je me blinde de vigilance. Car, un trait d'esprit comme celui du Père Guerlain... je serai bien susceptible d'en pondre, comme ça, spontanément. Sauf que bavard comme je le suis, je finis toujours mes phrases à la différence de Guerlain-la-gaffe. Avec ma langue cela aurait donné : "Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre ; je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin, c'est l'expression consacrée". Notez bien que j'aurai pu  faire la même avec les Russes : " J'en ai chié comme un Russe ; j'ignore si les russes en chient à ce point là, mais c'est l'expression consacrée". Est-ce que la police de la pensée russe va me poursuivre jusque dans les chiottes comme l'avait si élégamment dit mon ami Vlad ?

Audrey Pulvar en intello (avec lunettes) dans
 les studios de Gauche Inter
Viendra un jour où l'on parlera comme une présentation Powerpoint ; avec des bullets à la con, truffés de mots tendance : 10 slides en 20 minutes. Ce sera un monde parfait. Audrey Pulvar en sera le délicat emblème ; sympathique Audrey Pulvar qui conclut un aimable article inspiré par ce sujet sur un : "Eh bien le nègre, il t’emmerde !" inspiré d'une colère d'Aimé Césaire.

Une paraphrase en valant bien une autre, je vous quitte sur ces mots : la face de craie vous salue bien !


Je repars picoler ; après, je serai noir.

mardi 7 septembre 2010

Caramba, encore raté pour mon pote Eric Zemmour

Il va falloir qu'il soit chiadé mon article sur "Nostalgie française" ! Car il ne sera pas pour aujourd'hui. Why ? comme dirait Judith Godrèche. Because je vais consacrer la page de ce jour au courrier que m'a adressé un lecteur suite à mon article intitulé "Eric Woerth juif". Pourquoi ? Son explication est interessante, et sa réponse comme la mienne méritent mieux que d'être reléguées dans les commentaires.


Cher Monsieur,

1) Il est tout d'abord notoire que M. Woerth n'est pas de confession juive et notre article n'apporte là dessus aucune valeur ajoutée ni information violant sa vie privée en une quelconque manière. Il ne disqualifie aucun ministre car ne traite que des origines du nom cf ci-dessous.

2) De nombreux généalogistes du Cercle de Généalogie Juive dont je suis un membre actif et qui fréquentent mon site m'ont demandé de faire une recherche de généalogie juive de ce nom comme il en existe des centaines en juif ou autres sur des centaines de noms. En ce qui concerne Woerth la plausibilité était a priori grande car c'est un nom de localité à présence juive ce qui signe souvent une origine juive du nom. (Votre recherche "Woerth Juif" est la vôtre et nous ne sommes donc pas les seuls à poser cette question puisque vous l'avez vous même posée !) Là dessus l'ancienneté de l'origine est supérieure aux 100 ans qui préservent la vie privée des individus en question et reste sans recherche de reconstitution de filiation précise.

3) La plupart des sites nazillons ou islamistes plaçaient Woerth dans la catégorie juive, comble de l'insulte pour eux. Il me semblait utile de préserver la vérité tant pour M. Woerth lui même que pour les juifs qui pourraient inviter ce dernier à des fêtes religieuses sans objet in fine. D'autant plus que Woerth passait dans une chaude actualité.

4) Sachant donc que le nom Woerth n'est pas d'origine juive à 100%, l'ambiguité créée par les sites pourris eux mêmes est levée et la curiosité scientfique du Cercle de Généalogie satisfaite en même temps.

5) Par ailleurs, la Shoah est 65 ans derrière nous et il est temps de retrouver des études de sociologie noramle des juifs comme des bourguignons, des femmes, des employés de bureau etc Je m'y emploie notamment pour démontrer l'inanité des stéréotypes du juif tout puissant et accaparant richesse nationale et pouvoir. i les juifs étaient si puissants ils n'auraient pas perdu prés de 50% des leurs durant la Shoah...

Cordiales salutations
 
Cher monsieur,
Ainsi que je le décris dans l'article ci-dessus, nul besoin est de saisir "Eric Woerth juif" dans Google ; et c'est là le plus terrible ! Il suffit de taper "Eric Woerth" et AUTOMATIQUEMENT Google suggère "Eric Woerth juif". Pourquoi ? Parce qu'un TRES grand nombre d'internautes ont saisi cette occurrence dans Google.
Par conséquent, cela signifie que pour une large catégorie de surfeurs, il est utile de s'assurer de la judaïté ou de la non judaïté des gens. Si j'ajoute ceci à l’existence de nombreux sites et de blogs dans la mouvance d’un Dieudonné, d’un Alain Soral ou de groupes tels les indigènes de la république, dont le propos est de dire qui est juif, j’en déduis qu’il se passe des choses extrêmement curieuses dans la patrie Zola.
Je suis certain de vous faire de la peine, mais, bien que vous soyez animé des meilleures intentions, votre site me fait penser aux associations cultuelles juives qui, au début de l’occupation, ont déclaré leurs fichiers à l’administration, ce qui devait, plus tard, faciliter des arrestations et des persécutions.
Je ne doute pas de la rigueur de votre démarche, mais je m’émeus de sa naïveté. Il est certain qu’en théorie vos recherches généalogiques n’ont rien de plus ni de moins exceptionnel que celles d’un breton ou d’un bourguignon. Sauf que de trop nombreux sites considèrent qu’être juif n’est pas aussi innocent que d’être berrichon. Ainsi, l’animateur Arthur a été violemment pris a parti parce que juif et non pas parce que son talent de comique est…discutable.
Vous n’avez pas manqué de relever que ce blog à pris le parti d’en rire. Aussi ne puis-je conclure que par quelques conneries : Des sites à la mords-moi-le-nœud, expliquent tout de la judaïté : les traditions, le complot juif, le sages de Sion, comment se transmet la judaïté et tout le fatras habituel. Il faut, sur ces sujets dire toute la vérité. Les sages de Sion sont en fait vendéens. Ceci fait mentir la légende tenace qui veut que la Vendée soit une terre très chrétienne. Alors, oui, une grande partie de la Vendée est chrétienne sauf la région de Sion sur l’Océan qui, elle, est une ville très juive habitée par des gens sages. C’est pourquoi il est dit qu’on est juif par la mer ; sauf quelques rares spécimens qui, eux, sont juifs par la montagne.
Je vous adresse un cordial bonsoir.

lundi 6 septembre 2010

La nostalgie camarade

Au détour d’une conversation téléphonique avec mon ami Jojo, j’appris qu’après avoir vendu sa voiture, il nourrissait le projet d’acquérir une Audi TT. Surpris par ce projet, je laissai mon ami m’expliquer ce caprice qui prenait l’allure d’une révolution puisque mon ami Jojo était jusqu’alors le défenseur acharné des breaks, des 4x4 (codac) et autres familiales cossues. Passablement irrité, mon ami m’expliqua que sa fille ainée bien que vivant au foyer saisissait toute occasion pour vivre le plus éloignée de ses parents tandis que leur plus jeune fils leur avait confié que cela n’avait aucun intérêt de sortir avec eux. Par le fait même il voyait mal en quoi une berline familiale pouvait se justifier.

C’était le jour de la rentrée ; un peu crispé Jojo était à ce moment là en quête d’une nouvelle inscription en BTS pour sa fille, qui, la veille de la rentrée s’était souvenu que l’école qui allait l’accueillir le lendemain ne lui plaisait pas. Jojo m’expliqua également que sa femme lui pesait un peu car elle manifestait quelque exaspération à l’idée de l’arrivée probable de ce petit roadster : Son activité de représentante chez Tupperware lui faisait préférer un break. Jojo avait eu déjà l'occasion d'être exaspéré lorsque sa femme lui apprit qu'elle était enceinte de leur second fils après cinq mois de grossesse et d'étonnement menstruel, toute surprise qu'on pût tomber enceinte en prenant la pilule (voir infra). Une chance pour Jojo qui trouva là prétexte pour en reprendre pour vingt ans avec son épouse.

Bien que gagnant convenablement sa vie, Jojo m’expliqua également que cette intense activité de revente de véhicule était liée à un nouveau changement de statut des autos de sociétés dans son entreprise. Travaillant sur une zone délimitée par Lyon, Grenoble, Nice et Marseille Jojo avait eu le plaisir de s’entendre dire que la cylindrée de son diesel était trop importante (une 406 break) au regard des engagements de son entreprise envers les lois sur l’écologie et qu’au surplus chez Zobilamouche S.A, « on aime pas les gros rouleurs». Pour la peine Jojo utilise à fond les TER mais finit désormais ses journées à 17 heures (train et correspondances obligent) et roule -modérément- avec une auto qui passe entre les gouttes de l'écolocratie.

Heureux mari, père comblé, cadre reconnu, Jojo me confia qu’il avait 50 ans sonnées et qu’il convenait qu’il se fit un peu plaisir avant que les douleurs ne lui interdisent les contorsions nécessaires pour se glisser dans un roadster.



Peu de temps avant mon ami Pierre m’avoua que son fils de 22 ans le battait froid. Comme j'étais surpris par cette glaciation de leur rapports, Pierre m’expliqua que son fils lui avait, au cours d’une dispute, confié son agacement d’avoir un père radin. Mon ami Pierre, dépité, me rappela son achat récent d’une 207 neuve pour son charmant bambin. Doué pour les maths, Pierre fit pour moi la rapide addition des loyers du studio d‘étudiant qu’il avait fourni à son fils pendant trois ans afin de lui éviter de parcourir les 52 kilomètres qui le séparaient de son université. Pierre, qui trompe sa femme comme un éléphant d’Afrique, me rappelait qu’il l'avait épousée parce qu’elle était tombée enceinte tout en prenant la pilule (bis repetita placent) et qu’il était resté fidèle au foyer uniquement pour « élever son fils ». Nous évoquâmes notre jeunesse et même notre enfance en sixième… Nous pensions à l’an 2000 tel qu’on l’imaginait avec des bagnoles volantes, des riches partout, des repas pris en deux pilules, plus de pauvreté et nous, heureux comme des rois avec des femmes intéressantes, des mômes épanouis et des lendemains qui chantent. Comme pour conclure notre conversation, « Mistral gagnant » passait à la radio. J’ai ressenti comme un coup de froid : ce devait être la Bise gagnante ! Pierre se souvint également qu’il avait  quitté une femme dont il était très épris pour privilégier sa famille et sûrement les conventions ; il me dit également qu’il s’était laissé allé à des jobs faciles qui ne lui mobilisaient pas plus de quatre neurones et lui avaient rempli le compte en banque.



Je me dis que Jojo, Pierre et moi nous n’avions pas vraiment rêvé de belles vies comme celles-ci ; vies que nous n’avons ni vraiment ratées ni vraiment réussies : Même là nous avons fait les choses à moitié ! Avec Jojo et Pierre nous évoquons les Dinky toys, la télé de Sabbagh en 819 lignes noir et blanc, avec Zorro le jeudi ; les 2 cv sur le bord des trottoirs, la Juvaquatre de l’épicier, les vacances à la mer, les promenades au jardin public avec notre mère à la main, l’encre violette, les 45 tours de Claude François, la première
mobylette, le passage en sixième, l’odeur de gauloise du père et ses matches de rugby à la télé ; Le boucher avec son tablier blanc, le marchand de couleurs en blouse grise, un engin blindé à Colombey avec un drapeau dessus, la cour de récré (une délo, une délo) les cadeaux Bonux et maman qui étend le linge avec des épingles en bois. Et puis voilà ; quarante ou quarante cinq ans ont passé. Il est minuit ; j’embrasse fraternellement Pierre et Jojo(1).




(1) Pure fiction, cet article est le simple brouillon d'une nouvelle qui enrichira sûrement un jour les rayons de la nrf. Pierre et Jojo sont des personnages inventés ; toute ressemblance avec des personnages vivants ou ayant vécu serait absolument fortuite.


dimanche 5 septembre 2010

Eric Woerth juif

Connaissez vous Google ? Oui bien sûr. Il n'aura pas échappé à votre sagacité d’homme -ou de femme, respectons la parité- du XXIe sicle, qu'à partir d’un mot, Google suggère les recherches comprenant ce mot et qui ont été régulièrement lancées.

Eh bien, lecteur stupéfait, la proposition « Eric Woerth juif » te saute aux yeux comme la cicatrice de Quasimodo ! Passé ce moment de surprise, l’internaute qui, tel Figaro, sait très bien que Rome n’est plus dans Rome et que la France n’est plus la France se dit que le meilleur est encore caché ; il cherche à en savoir plus, se rend compte que des chapelets -rien ne m’arrête- de sites que l’on dira « identitaires » mahométans ainsi que des chapelets de sites diffusant des idées situées à la gauche de celles professées par le PS et à droite de celles professées par le FN, dissertent de qui est Juif ou pas ; à telle enseigne qu’un site « identitaire » juif tel Yerouchalmi se croit obligé de tirer cela au clair et de préciser à ses lecteurs que Woerth peut ressembler à un patronyme juif d’alsace mais que l’ami Eric n’est pas de la maison. Il en est de même pour le pauvre monsieur Perben auquel Yerouchalmi décerne un certificat de non Judaïté.

Sur « http://orientalis.ifrance.com/radioislam/radioislam.php » on peut d’ailleurs lire le texte suivant : « L'élément juif est manifestement le plus nombreux, il n'y a pas de quoi s'en étonner puisque Sarkozy même est judéo -hongrois (par sa mère née Mellah, petite fille de bijoutier juif de Salonique, ville qui comptait au tournant du siècle 70.000 juifs sur 111.000 habitants, aïeul dont deux oncles furent respectivement, l'un fondateur du premier journal sioniste de cette ville majoritairement juive en 1898, "El Avenir", un an après le congrès sioniste mondial de Bâle tenu du 29 au 31 août 1897, et l' autre, plutôt un cousin, nommée Asher, sénateur du Royaume grec en 1912, sera en 1919 premier président de la Fédération sioniste de Grèce) et que sa seconde épouse Cécilia Sarkozy( née Cigeuner, de père juif de Roumanie et fourreur à Paris) est judéo –espagnole, (petite –fille du pianiste compositeur Isaac Albeniz. Elle s'est vantée même de n'avoir aucune goutte de sang français dans les veines!) […] Les Juifs qui se retrouvent parmi les 20 sont le ministre des Affaires Etrangères Bernard Kouchner, le secrétaire d'Etat Roger Karoutchi, et le délégué Martin Hirsch. D'après les renseignements de certaines sources locales françaises le ministre du budget Eric Woerth maire de Chantilly, est d'origine juive, mais l'indication n'a pas plus être vérifiée ».
Et roule ma poule ! C‘est Darquier de Pellepoix et Xavier Vallat qui doivent être contents ! En France, en 2010, on peut lire des articles, qui, injures en moins, n’ont rien à envier à Je suis partout ou à Au pilori ! Si l’on ajoute que ces sites ne sont pas d’extrême droite mais Mahométans on se dit qu’effectivement la société française ne va pas dans le mur mais qu’elle y est et que le meilleur est à venir. Il y a ainsi de petits Commissariats aux affaires Juives un peu partout sur internet en attendant leur éclosion lorsque la France sera une république islamique. D’ici là… je serai loin. Revenons à Eric Woerth : Il n’est pas juif ; il ne peut pas additionner ni cristalliser tous les malheurs du monde non plus. Lucien Neuwirth et Dominique Perben ne le sont pas non plus ; on est contents pour eux. En revanche, sale temps pour Eric Besson : 'paraitrait qu’il l’est. Quant à Philippe Seguin, 'paraitrait que sa mère aurait eu une aventure avec un Juif et qu’il serait le fruit de ces amours adultérines. Maintenant je comprends. Je comprends pourquoi Léon Daudet professait l’antisémitisme : A cause de la chèvre ; celle de Mr Seguin dont son père raconte joliment l’histoire dans les lettres du commissaire Moulin. Maintenant, je sais à qui appartenait la chèvre ; A Philippe Seguin. Et le loup qui bouffe la chèvre c’est Jacques Chirac : Je ne saurai assez remercier les mahométans pour avoir suscité cet éveil de ma prise de conscience politique.

J’ai déjà écrit que l’on prend pour de la morgue les affirmations de Woerth qui banalise avec hauteur le fait d’avoir omis de se souvenir qu’il avait appuyé par écrit la proposition d’attribution de la légion d’honneur à de Maistre. Et Woerth de nous expliquer la banalité d’un tel évènement. Oui sur le fond, Woerth a raison ; une légion d’honneur, tout le monde l’a ou presque ! C’est d’un banal ! Cela évoque une anecdote qui a beaucoup fait  pour ma fulgurante progression professionnelle. Entre cloppe et champagne, j’ai un jour apostrophé discrètement un directeur de BU (Business unit, homme de peu de bien). Tandis qu’un plan social était en route dans l’entreprise, on remplaçait les Safranes de fonction des direceurs par des Vel Satis. Toute société, même la plus primitive est jalonnée de symboles. (J’ai bien lu mon Lévi-Strauss hein ?) ; et étaler des caisses neuves, a fortiori haut de gamme sous le nez de gugusses qui vont se retrouver en cellule de reclassement avant de s’envoler pour l’ANPE (à l’époque) ne me semblait pas un symbole fort pour galvaniser la motivation des troupes salariées. Le directeur en question m’expliqua qu’une quinzaine de bagnoles de plus ou de moins ne changeaient rien au sort de l’entreprise, à ses marges et au fait que des gus soient mis au chômage. Sur le fond oui, bien sûr, ce d’autant que c’est toujours le même contrat de location de caisses qui court, alors Safrane, Vel Satis, ce n’est vraiment pas le sujet ! Ouais. Ce directeur n’avait sûrement pas lu Lévi-Strauss ; c’est-ce à quoi je pensais pendant le cours notre conversation. Je ne lui en ai d’ailleurs pas parlé, de peur qu’il ne me réponde blue-jean ou valse viennoise ! Ce directeur ajouta en plus des propos à l’attention des salariés non licenciés qui prenaient égaleemnt ombrage de la chose : « De toutes façon, on n’a pas de compte à leur rendre, c’est déjà bien qu’on leur donne du travail, surtout avec les cons qu’il y a dans le tas ». Je me souviens de ma lâcheté, car je n’ai rien répondu. J’ai dû opiner dans le vide comme un chien de plage arrière. Cette conversation m’avait beaucoup appris : La société française est une société du mépris qui se décerne en cascade, de classe en classe, de caste en caste. Rien n’est plus aristocratique que la société française. S’il n’y avait pas eu l’immigration de masse et le génocide culturel qui en résulte, c’eût été le vrai sujet pour la France de XXI siècle. Là n’est vraiment plus la question.

Pour Woerth c’est tout simple : On se fréquente entre soi, on se recommande, on s’informe, on s’accomode. Enfin, Woerth n’a pas tout perdu, il n’est pas juif, c’est déjà ça.



Populations abandonnées, faites confiance au moudjahid. Quel beau pays ! Et surtout quel beau pays cela va devenir !

vendredi 3 septembre 2010

Non, ce n'est pas étrange.

Oui mes petits gars et filles. J'avais au feu un inoubliable article sur le dernier livre de mon ami Eric Zemmour et Ba-da-ba-da-ba-da-bbbââââââââmmmmm ! L'affaire Eric Woerth déchire encore le ciel des mass média.

Gros niqueur averti tel que tu me connais, il te fallait absolument, cher lecteur, mon analyse fine comme une dentelle d'Alençon et aiguisée comme un couteau de Nogent. Eh bien tu vas l'avoir.

Auparavent -chinois- je réponds de suite à une question triviale qui te brûle les lèvres : "Pourquoi parler d'Alençon et de Nogent ?". Eh bien parce que l'Etranger attend de la France qu'elle soit la France. C'est ainsi. Une femme attend d'un homme qu'il se comporte en tant que tel et réciproquement ; de plus, dans quelque domaine que ce soit, celui qui ne s'aime pas lui-même n'a que peu de chance de se faire aimer d'autrui. Cette phrase un peu chargée - fine comme une dentelle d'Alençon et aiguisée comme un couteau de Nogent- , je la dédie à mon lecteur du Maroc (eh oui, j'ai un lecteur au Maroc). Le meilleur cadeau que je puisse lui faire, c'est d'être Français ; élégamment nationaliste, cocardier, bavard, chicaneur, plume au chapeau et plume dans le cul ; chrétien et laîc, rationaliste et superstitieux ; plan en deux parties, cartésien et improvisateur, de mauvaise foi et passionnément épris de vérités démontrables ; entêté et velléitaire ; généreux et chauvin ; français quoi. Et être français, c'est vraiment le meilleur cadeau que l'on puisse faire à un étranger. Vous allez me répondre, lecteurs bornés, que je n'ai pas épargné ni le Maghreb et ni le monde Arabe d'une ironie plutôt mordante. C'est vrai. Je fais un pari sur l'intelligence de mon lecteur marocain - et vraisemblablement mahométan - qui comprendra mon nationalisme sourcilleux, lequel nationalisme ne manquera pas de lui faire souvenance de la volonté de Mohamed V comme de "l'aristocratie" marocaine de se soustraire d'un encombrant protectorat français, d'une encombrante présence d'étrangers sur le sol du Maroc. Tiens, dès que huit millions de noirs, maghrébins et arabes auront quitté la France, je fait promesse de mettre sur mon blog la date du jour sous trois calendriers : Juif, Chrétien et Musulman. Comme dans les journaux marocains. Oui, j'ai travaillé un peu au Maroc ; à Casa ; dont je garde un bon souvenir.

Alors Eric Woerth. Le voici qui reconnaît avoir appuyé la candidature du "fondé de pouvoir" de tante Liliane (Bettencourt). Dire que j'ai affirmé à mes amis, alliés, collègues et camarades que je croyais, dur comme fer, en la probité d'Eric Woerth ! Eh bé. Heureusement que le sujet est futile et que ma renommée se borne aux frontières du virtuel. Pierre Laval -de grâce- qui avait cru dur comme -croix de - fer en la victoire de l'Allemagne devait payer assez chèrement sce genre de croyance. Pour te résumer l'affaire en deux clics, Eric Woerth a un jour dû assumer la pénible tâche de remettre la Lésion d'horreur à Mr de Maistre, le "gestionnaire de fortune" de tata Lilliane ; Tata Lilliane dont l'entreprise a employé Mme Woerth, la femme de notre Riquet Woerth. Et ce tandis qu'il était ministre du Budget -ouille mes couilles, le temps se brouille-. Cela se complique encore un peu car Mr de Maistre a été convaincu d'organiser l'évasion fiscale de capitaux appartenant à Tata Lilliane. Voilà l'affaire. Ou plutôt, un des développements de l'affaire. Sachant que la Légion d'honneur est obtenue par recommandation -un peu comme une place à Gouyette- il est nécessaire qu'une ou plusieurs personnalités recommandent par écrit l'impétrant -on dirait du Trenet- pour que l'ordre de la légion d'honneur se prononce et que le Président de la République nomme par décret la fournée d'impétrants que lui soumet le grand Chancelier de la Légion d'honneur. Les statuts de l'Ordre National de la Légion d'Honneur disposent que cette distinction récompense les « mérites éminents » acquis au service de la Nation, soit à titre civil soit à titre militaire. Voilà, tu sais tout lecteur avide.
Jean Valette d'Osia, héros de 14-18 de 39-40
 et de la Résistance. Légion d'honneur à 19 ans.
 Dans l'affaire qui nous occupe, Eric Woerth a annoncé hier qu'il avait par écrit demandé cette distinction pour de Maistre, aussi,les mass-média comme le monde politique de gauche reprochent au gars Woerth d'avoir oublié depuis des mois ce détail : C'est bien lui, Eric Woerth, en tant que ministre et déjà médaillé, qui a demandé et remis la fameuse légion d'honneur au sympathique mister de Maistre. Par conséquent, il est reproché à notre ami Eric une amnésie coupable et de s'affirmer comme le Pinocchio des finances publiques.

C'est beau comme du Balzac cette histoire ! On pourrait penser que cela se rapproche de l'univers de Zola, mais non, c'est plutot balzacien. Cette affaire de légion d'honneur, d'imbrication du politique et du financier cela évoque de suite la Fortune des Rougon mais...le personnages sont Balzaciens. Tata Lilliane, élégante grand-mère, riche, discrète, au tempérament trempé. Feu Tonton André, résistant qui marie la Lilliane et fait de la politique. La fi-fille unique, gavé de fraîche, taulière de facto de L'Oréal qui lance une action en justice contre sa maman. La fi-fille qui soudoie les louffiats de sa maman pourr l'espionner et enregistrer ses conversations. La comptable de tata qui, contre du pognon, dénonce les arrangements fiscaux dont elle bénéficie. Tata Lilliane qui balance sa fraîche à un photographe devenu son confident. Ce confident, on le croit gigolpince et non, il est du bâtiment (de la pédale). Quel roman ! quel roman ! Ce plan de roman montre trop de sentiments et ne sert pas assez de démonstration d'un thèse sociale. Ce ne sont rien que des sentiments : Cupidité, jalousie, pouvoir... Ah quelle belle histoire ! je continue ? Oui, on y va. Le couple Woerth, cadres supérieurs pleins d'avenir, dont l'une bosse auprès de la plus grande fortune de France et l'autre bosse au budget de la France. Tata Lilliane qui te déclare gentiment qu'elle a toujours arrosé les partis politiques, de Mitterrand à Chirac, que la Mitte était un ami de la famille ; qu'elle a reçu à sa table ministres, premiers ministres, chefs d'état.

Finalement, on n'apprend rien. On le savait déjà. L'establishment, c'est à dire le pouvoir, s'arrange entre amis : Grands patrons, banquiers, politiques. Soit on l'accepte et avec cela, en paquet cadeau, on accepte la démocratie occidentale et son cadre de vie. Ou bien on le refuse et le cadeau c'est la Chine de Mao ou la Russie de Brejnev.

On prend pour de la morgue les affirmations de ce bon Woerth qui nous dit : "Bah oui, j'ai écrit pour qu'on lui refile la médaille et alors, tout député ou tout ministre fait cela ; j'ai oublié que j'avais écrit, bon, on s'en fout, c'est pas grave". Dans un sens il a raison. Par rapport à ce que traite l'establishment au dessus de nos têtes ou derrière notre dos il est clair que la médaille de Woerth ne pèse pas bien lourd. Pas de chance, cette cruchonne de fille Bettancourt a ouvert un boîte de Pandore !

Que l'establishment se distribue des médailles, des hochets, on le sait depuis Napoléon Bonaparte qui déclarait au Conseil d'Etat : « Je vous défie de me montrer une république, ancienne ou moderne, qui savait se faire sans distinctions. Vous les appelez les hochets, eh bien c’est avec des hochets que l’on mène les hommes. »

Ma véritable inquiétude porte sur le groupe L'Oréal. Jusqu'alors, cette énorme entreprise française, emploie sur le territoire de France à peu près 70.000 personnes. Une part de son capital est chez Nestlé... En gros, je préfère pressurer un petit peu d'impôts à une entreprise et à un milliardaire qui payent les dits "petits" impôts chez moi, plutôt que de mettre en place une machine à pomper le riche...qui habite ailleurs et ne me paye donc plus rien. Par ailleurs, cela serait dommage de confier la fabrication des cosmétiques de l'Oréal à des chinetoques que l'on rétribuerait d'un coup de pied au cul ce qui permettrait à l'entreprise d'augmenter singulièrement ses marges.
Avec tout cela on en oublie la réforme des retraites menée justement par l'ami
Woerth. On en oublie également les mesures d'assainissement financier qui doivent être prises pour supprimer les déficits de nos finances publiques. On en oublie la suppression des privilèges  et avantages fiscaux. A tout le moins cette affaire donne du travail aux journalistes dont j'apprécie  le rôle, bien à sa juste valeur. Et je ne parviens pas à ne pas trouver étrange que le retentissement et les rebondissements de cette affaire tournent toujours autour du ministre qui a pour mission d'enterrer la société française d'après-guerre en modifiant très substanciellement le régime des retraites, un des sanctuaires de "l'esprit de la Libération". Non, ce n'est pas étrange. Non, ce n'est pas étrange. Non, ce n'est pas étrange. Non, ce n'est pas étrange. Non, ce n'est pas étrange.




Que Dieu protège les mass-média et surtout que nul ne touche aux privilèges fiscaux des journalistes.


mercredi 1 septembre 2010

L'Amérique politique me saoûle jusqu'au coma

Disons-le de suite : "On ne parlera pas encore aujourd'hui de l'ami Zemmour et de son bouquin".

Comme l'actualité est à peu près aussi affriolante qu’une mélodie de Grand Con Mou (Grand corps malade, le poète de Saint-Denis), mon esprit vagabondait ces jours derniers entre différents sujets. Je pensais notamment au racisme anti-français dans le monde. Inévitablement, ma réflexion m’emmena vers les Etats-Unis. J’ai eu la curiosité de feuilleter les premières de couverture du magasine « Time » concernant le Général de Gaulle. On va les regarder ensemble…
Sur cette couvrante, le Général est l'homme de l'année. Il s'agit de son portrait par Bernard Buffet. Par comparaison, voici le maire de Berlin, Willy Brandt. Le climat de sympathie et de chaleur qui se dégage cette dernière couverture par rapport à l'inquiétant visage dessiné sur fond de couleur froide est  évidemment une vue de l'esprit.
Vous le direz que cela s'arrange ici. Oui sûrement. Sur cette photo qui n'a jamais été prise -c'est un montage- notre chef de l'état n'a rien à envier à un vieil avocat amerloque, séducteur sur le retour, ce qui est bien entendu en rapport avec le profil d'un chef d'état. On jugera la différence avec la représentation du président du Pérou...Mais le meilleur est à venir.
Voici notre président en empereur romain !!! On en appréciera que mieux et à son juste prix la représentation contemporaine du dictateur Marcos.

Celle-ci vaut également le déplacement. Je ne résiste pas au plaisir de mettre en parallèle le sympathique Général Franco en bon grand-père. 
Quand notre président est dans la tourmente, l'image est fragmentée, cahotique ; heureusement, l'image de l'Angleterre est un peu plus lisible !
Tout un programme old cheaps ! The perils of grandeur ! Heureusement, Nasser est là, avec son agréable minois pour nous distraire de l'ogre français.
Et pour imager la crise monétaire mondiale, quoi de mieux qu'un président français ? Heureusement, on peut se consoler avec gueule d'amère.

Ce qui est valable avec De Gaulle l'est également avec l'administration française en général. Tenez...
...Le chant des sirènes : La diplomatie française de Richelieu à De Gaulle ! demandez le programme ! Avec le Grand Charles en mandolinier et Couve en couve'. Fatalement la diplomatie française ne peut être qu'un chant de sirènes. Ah les fourbes de béret-baguettes ! God saves America, il y a des alliés sympas ; tenez, le président du Brésil dont wiki-la-pède nous résume le doux profil :"Président de facto de la République fédérative du Brésil de mars 1967 à août 1969, leader de la dictature militaire (1964-1985). Il fut le chef militaire qui orchestra le coup d'Etat de 1964 contre João Goulart, qui mit le maréchal Castello Branco au pouvoir. Aux élections d'octobre 1966, il se présenta comme candidat à la présidence, fut élu et prit le pouvoir au printemps suivant. Ses plans de réformes sociales n'avaient que très peu progressé lors de son retrait de la politique en raison d'une santé déclinante". Je n'ajouterai qu'une chose : Choisir ses amis, c'est important.

La suite est intéressante. Pourquoi ? Parce qu'il y a des français sympas. Enfin sympas...n'exagérons pas. Le français est tout de même un vilain papiste, un catholique pas beau, situé quelque part entre les turpitudes porto-ricaines et l'exotisme crasseux de Little Italy. Mais il existe toutefois quelques français fréquentables.
Par exemple Jean Monnet qui avait préféré New-York à Londres pendant l'Occupe. Déjà. Plus atlantiste et valet soumis que lui, tu meurs ! Derrière son auguste tronche on voit claquer les drapeaux de pays européens. Parce que quoi ? Because ce serait un des paires de l'Europe. On pourrait dire un des pères de l'espace situé au delà de la frontière Oder-Neisse, en face du pays des Soviets. Je te fais un dessin ou je dis clairement que l'Europe de Monnet cela se superpose avec les frontières de l'OTAN ? On voit ici Jean Monnet avec une bonne bouille souriante, bien franche du col, une bonne photo à dominante rouge (Kodak sortait bien le rouge et Agfa le vert) d'un bon papy qu'on pourrait croiser à Miami et avec lequel il n'y aurait que des bonnes raisons de faire ami-ami. On notera le foulard, façon Jean-Pierre Aumont - Ze freine che loveur - et le drapeau anglais ; on se demande bien ce qu'il fout là ce drapeau car au moment de la parution du magasine, le Royaume Uni n'était pas près d'entrer dans le marché commun !

Voici également une française bien sympa : C'est la femme d'Hervé Alphand, ambassadeur de France dans les années 60 chez Tonton Sam.
On notera que c'est une dame, qu'elle n'a aucune valeur politique et que le thème du canard est particulièrement élevé puisqu'il s'agit des hôtesses de Washington ; Derrière hôtesse on lira "dames qui tiennent salon". M'âme Alphand a eu le bon goût de se coiffer chez un merlan américain ; elle a ainsi le look "gonflé-su'-la -tête" alors de mise -en plis- chez les ricains.
Heureusement le Président Pompidou arrive. Ouf ! On respire ; enfin la France de l'après de Gaulle !!! Il regarde loin, marmoréen, avec de beaux traits nobles. On a vingt sur vingt. Tu ne me crois pas ? Regarde bien :
Nixon est représenté de la même manière. J'ai idée que l'étoile France brillait haut sans le ciel des staites à ce moment là.

J'aime le Jazz, les comédies musicales, les westerns, les polars, John casavetes, Sinatra, Hemingway, Steinbeck, les V 8, David Vincent, les Jean's 501. Je dois confesser aussi que l'Amérique politique me saoule jusqu'au coma. Remarques les amerloques aiment Paris, Versailles, Renoir, la littérature, Edith Piaf, la taille des parisiennes, l'eau d'évian, le Bordeaux, la cuisine et la mode. 

La France politique doit les saouler jusqu'au coma !

lundi 30 août 2010

Si c'était grave il y a longtemps qu'on aurait fait quelque chose

Bam ! ba da ba da ba da baaaamm !

Ça y est ! Nous y sommes ; c’est tombé. La nouvelle encore chaude est sortie du fournil de l’Agence France Presse : Notre sympathique camarade de jeux, Zoé Shepard – Aurélie Boullet – est fixée sur son sort.

C’est pourquoi, la Société en commandite par mauvaises actions « Figaro » n’hésite pas à bouleverser ses programmes pour que vous n’en n’ignoriez rien. Aussi évoquerons nous ultérieurement l’excellent ouvrage de ce concentré de réaction ultra-droitière : Mon ami Eric Zemmour. Cela fait au moins quatre mois que le bouquin a quitté les presses et au moins trois mois que les polémiques qui l’empaquetaient comme un vénéneux bolduc ont quitté les poubelles de l’oubli médiatique pour la déchetterie des polémiques périmées ! Moi qui voulais vous en parler dans la sérénité…nous serons servis ! Repoussons encore ceci à demain…nous gagnerons en encore plus en sérénité.

Alors Zoé dans tout cela ? Je ne saurai prolonger la torture : « Dix dans ta gueule bleu-bite ! » ; C’est ainsi qu’on aurait résumé cela dans ma caserne. On aurait également pu ajouter : « La Baise a encore frappé », voire « la Baise a encore fépra » ou « la zeb a encore fépra » ; cette dernière locution figurant une sorte d’aboutissement, de Mont-Blanc verbal pour un appelé des années 80. Le lecteur attentif notera que la Baise porte un « B » majuscule ; car la baise (cousine de la Malmoule) c’est plus qu’un concept, c’est une entité, un être, une sorte d’hydre aux mille bras qui saisit l’infortuné pour l’entrainer dans les abysses puantes du malheur. Beurk… Ah, la saloperie !

La Zeb a gratifié Zoé de dix mois de suspension (hydropneumatique à correction d’assiette au beurre) dont six mois avec sourcils. On imagine les surcis froncés de notre malmoulée Zoé ! C’est Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine qui est l’auteur de cette « décision équilibrée » ainsi que la qualifie cette vénérable et socialiste institution. Zoé annonce par ailleurs qu’elle fera appel de cette décision. On se souviendra utilement que le conseil de discipline de la dite institution avait proposé le 1er juillet une exclusion de la fonction publique territoriale pendant deux ans et sans rémunération.

Brave Alain Rousset ! Sûr que si le bouquin s’était vendu à 40 exemplaires au lieu de 40000, la miss Zoé prenait un bourrepif façon Fernand qui l’aurait guérie (ainsi que son livret de caisse d’épargne) de l’ouvrir à torr – Emmène moi buller ce soir – et à travers. J’aurai pu dire : « l’ouvrir pour un badaoui ou pour un badanon » mais je vous la ressortirai dans un contexte plus adapté. Avec 40000 livres vendus (ce qui correspond, j’imagine, à au moins 60000 lecteurs-citoyens gondolés de rire à la lecture de cet élégant brûlot) il est un peu délicat de tuer – au moins professionnellement – celle par qui le scandale est arrivé. Pour autant il fallait qu’Alain Rousset se montre solidaire des lavedus salariés de sa collectivité. Lesquels lavedus n’ont pas manqué de bramer depuis trois mois ! J’imagine également les syndicalistes locaux ! C’est pourquoi notre Zoé s’appuie quatre mois sans sale air, quatre mois qui ne compteront pas non plus dans son avancement.

Nonobstant cette condamnation, les carottes sont cuites pour Zoé qui devait intégrer une chambre régionale des comptes et n’a, depuis, plus de nouvelles. Dernière étape de la peine : Zoé devra réintégrer le conseil régional d’Aquitaine dans quatre mois ! Ce sont ses ex-toujours collègues qui vont être contents !
La sagesse et la vérité
Vous me direz qu’écrire pis que pendre de son employeur est une activité risquée…Que Zoé connaissait ces risques…Que son style était reconnaissable par ses copains-copines d’études...Que la diffusion de sa voix par Europe 1 (braves gens !) a définitivement compromis l’anonymat. J’aurai dû la représenter ; comme Emile Ajar. On aurait eu le temps de se connaitre, j’aurai eu le temps d’avoir des ouvertures et non seulement Zoé aurait eu le bonheur de se faire artiller par un Attila du madrigal (c’est moi Atilla) mais encore elle serait, à l’heure actuelle, peinarde dans une chambre régionale des comptes à faire chier des dépenseurs de deniers publics. A quoi tient le bonheur, à quoi tient la malmoule !

Notons au passage que nul n’était nommé dans le bouquin, qu’il n’était fait aucune référence à la collectivité et que ce sont les collègues, seuls, qui se sont reconnus ! Ah les cancrelats : Un bouquin décrit une clique de fainiassons anonymes et une bande de couillons lève le doigt pour dire : « c’est nous ! ». Ah les épées !

Cette affaire m’a permis de jouer au jeu du « comment on traite l’information ». Raccroche pas de suite, lecteur pressé !

Libération titre : « Sanction réduite pour la fonctionnaire auteure de Absolument dé-bor-dée ». Le Figaro s’exclame : « Une haut fonctionnaire exclue 4 mois ». J’en conclus que Zoé, selon Libé, peut se considérer comme heureuse. Normal : Le Conseil régional d’aquitaine est aux mains du P.S. Je n’ose à peine imaginer les cris d’orfraie poussés par le même canard si cette affaire avait concerné le conseil régional d’Alsace. Quant au Figaro, on montre d’abord qu’on sait compter et faire les soustractions entre dix mois dont six avec sursis ; puis on sous entend le caractère scandaleux de l'affaire en  juxtaposant « haut fonctionnaire » avec « exclue » ; comme une manchette de détective, du genre « Inscrite dans un speed dating elle se fait enculer le premier soir ».

‘Faut jamais idéaliser son job ; ‘faut jamais trop en attendre ; ‘faut jamais non plus parier sur l’intelligence de ses collègues ni a fortiori de ses hiérarchies. La seule chose que n’avait pas potassé Zoé c’est l’excellent opuscule que j’ai écrit et laissé à l’état de torche-cul : Le principe de la gravité relative. La formule maîtresse de ce principe pose que « si c’était grave, il y a longtemps qu’on aurait fait quelque chose ». Une des chapitres montre que la règle qui guide les recrutements, maintient les situations, assure les promotions et les gratifications, c’est la règle de la conformité. Un exemple : Ce collaborateur est une truffe accomplie mais, il ne contredit jamais la parole officielle, sa sémantique est celle de son hiérarchique donc il est digne de progresser dans l’Organisation. Qu’importe qu’il travaille bien ou mal ; et même mal travailler devient une qualité. Eh oui, si en bossant comme un con cet individu arrive à se maintenir c’est qu’il vend son incompétence et l’inscrit dans la conformité de l’organisation. Quant au boulot…le Boulot ; the biznesse. Par qui est il fait ? Par ceux qui savent le faire. Pigé ? Et l’Organisation ne va quand même pas s’emparer des types qui bossent pour les promouvoir ; sinon qui ferait le taf ? qui irait au chagrin ? Les incompétents peuvent donc rester en place tranquilles car la probabilité qu’ils puissent se faire dégager est inversement proportionnelle aux désavantages qu’il y aurait à s’en séparer ; pourquoi ? L’incompétent est avant tout un être conforme. Voilà ce qu’aurait dû savoir Zoé. Si c’était grave que des cloches fassent leur nid dans le douillet frometon de la fonction publique il y a longtemps qu’on aurait fait quelque chose…

Affectueux baisers Zoé !

jeudi 26 août 2010

Où l’on prend des vols d’éphémères pour des statues d’airain

J’aime bien Eric Zemmour. V’savez pourquoi ? Pour un tas de mauvaises raisons à la con.
D’abord l’ami Eric est né à Montreuil ; bien que son numéro de sécurité sociale comporte « 75 » après le chiffre du mois de sa naissance tandis que le mien porte « 78 », nous n'en fûmes pas moins presque des voisins ; j’ai passé des épreuves du bac dans son lycée ; il est passionné par l'histoire et par les sciences politiques ; il aime les lettres. Pour un tas de mauvaises circonstances à la con, nous n’avons pas vécu dans la même commune, et nous n’aurions pu être des copains de classe que s’il avait eu le bon goût de se taper un bon retard dans sa scolarité et moi une sévère avance !



J’aime bien Eric Zemmour. Et c’est pourquoi je n’ai pas cru bon monter sur mon grand stylographe pour croiser le fer avec l’armée de bien-pensants, qu’ils soient mondialistes, qu’ils soient anti-occidentaux ou bien encore qu’ils soient appointés par la CIA : L’ami Zem’ – c’est ainsi qu’on se serait appelés au Bahut – est assez affuté pour pouvoir se passer d’un gratteur de pages tel que votre serviteur.

Avez-vous remarqué – lecteur de peu de foi – que nous vivons dans le monde de l’immédiat, de l’instant, de l’information mitraillée, du nouveau mort qui pousse l’autre, de la prévarication qui en enterre une autre plus ancienne ? Et l’ancienneté – garde tes forces ami lecteur – signifie « la semaine dernière ». Par curiosité, j’ai ouvert le tiroir déjà vermoulu de mes déconnades de Juin ; pas Juin 1990 ; non, Juin 2010.

- Sommet franco-africain : Ah, mon Dieu la vilaine France-à-fric ! – Ben, oui, ça a un coût nos opérations mendicitaires –. Bah, elle est toujours là, solide dans ses leggins, la rance afrique. Et seul le lobbing commercialo-politique chinois y mettra un terme ; et encore ! Je parle de terme ! Quelle buse fais-je ! On la perçoit bien encore mon élégante culture socialo-trotskyste ! Bien sûr que non ; le lobbing commercialo-politque chinois n’y mettra pas, bien entendu, un terme : Il s’y substituera. Et puis après cela, les bonnes consciences pourront toujours couiner. Les droits de l’homme, le chinois il s’en tape ! Et puis bien encore ! Déjà en Chine ça va pas bien fort, alors tu penses, ailleurs !

- Gaza : ça ne gaze toujours pas, mais, un clou chasse l’autre on y repensera le jour où on n’aura rien de plus urgent sur quoi communiquer

- Martine Aubry qui fait du care : alors là, j’imagine qu’elle fait maintenant la moue mais certainement beaucoup moins de caire.

- Les fainiasses de profs qui refusent de travailler en cours les mémoires du Général de Gaulle : Fini ; ’en parle plus : ils ont une grève en route, c’est plus important.

- L’ecclésiastique assassiné par son chauffeur Turc (en Turquie, œuf corse) : Le coran ne passe plus ; ’n’a plus de nouvelles.

- Fadela Amara avec son frère qui se goberge dans son appart’ de fonction : Le frangin doit se les dorer ailleurs.

Et je t’en passe. C’est ce qui fait que Guy Bedos est un humoriste pénible : Ses sketches ne vivent que dans l’instant. Ce n’est pas du spectacle, c’est du happening comme on disait dans les années 67, quand un connard de beau parleur a ramené ça de chez les amerloques à Saint Germain des prés. Cherches bien : t’as pas un sketch de Bedos qui peut devenir un classique de l’humour tant les thèmes sont scelés dans l'époque (Quant je dis "époque" il s'agit des six derniers mois précédant le spectacle).
Clowns tristes ou tristes clowns ?
Tout ceci pour te dire, ô mon cher lecteur, que l’on prend des vols d’éphémères pour des statues d’airain(1). Alors, les mésaventures de mon Zem’ ! A des milles et des milles du rivage. Les mass-média abiment gravement les consciences avec cette soif d’immédiat : Qu’est-ce qui est important ? Qu’est-ce qui est futile ? Les mésaventures de Zem sont mises sur le même plateau que des mecs qui meurent ou des décisions d’état qui vont faire mourir. Radio, presse, télé, internet : Des Hypermarchés ; de la merde pas chère pour des cerveaux qui ne peuvent pas, de toute façon, entendre ou lire autre chose.

Bref, maintenant que les mass-media en ont fini avec des postures à la Rokhaya Diallo – allo – la grande prêtresse de la démolition occidentale, on va pouvoir s’entretenir ensemble du dernier bouquin de ‘Zem ; s'en entretenir passionnément à l'abri des passions, de la calomnie et des postures dont la bien pensance nous avait gratifié dès la sortie du livre. Nous feons cela...pas aujourd’hui ; demain. ‘jourd’hui t’es puni : t’as droit qu’à mes déconnades.

Et demain, tu auras oublié. Alors je ferai comme si je ne t’avais rien dit ; on partira directement sur le sujet et tu penseras : "Ah, bien ; ça c'est du nouveau !".



(1) Des fois, je m épate. Je dis ça parce qu’en relisant ma déconnade, je l’ai trouvée plutôt bien roulée celle là ; tellement bien roulée que je l'ai prise pour titre ; et toi ?

mercredi 25 août 2010

Je suis inquiet

Pas d’informations ; rien. Je suis sans nouvelles de Zoé Shepard ; Zoé. Sous ce pseudo se cache, vous le savez, une sympathique personne désormais célèbre pour avoir signé un pamphlet vachard intitulé « Absolument dé-bor-dée ». 

Si vous ne l’avez fait, achetez ce bouquin. Certes, Albin Michel facture l’opuscule un peu cher à mon goût, mais, quand on considère le prix d’une livre de pèches, on se dit qu’un livre qui a la pèche ne pouvait pas non plus être gratuit.

Attention ! Ne vous attendez pas à une œuvre littéraire. L’auteur n’y prétend d’ailleurs pas. Dans un style fluide et familier, Mâme Zoé conte son expérience de fonctionnaire territoriale ! Tout un programme ! Le bouquin est construit comme un roman et n’en doutons pas, la Miss Zoé a dû se casser un peu le cul (rappelez vous des ronds de chapeau) pour charpenter une intrigue qui tienne le lecteur en haleine de la première à la dernière page. N’oublions pas que la matière du bouquin c’est le journal de la vie professionnelle d’un haut fonctionnaire ; cette matière c’est –soyons abrupts– un recueil d’anecdotes du boulot ; pas folichon…et pas facile d’en faire ne serait-ce qu’une nouvelle. Eh bien, ce petit bouquin écrit toutes griffes sorties se lit avec plaisir. Sur le fond, on n’y apprend rien car on sait depuis Courteline ce qu’est un fonctionnaire. Zoé ajoute à cela une dimension « humaine » à ces ronds de cuir et croque également un portrait épatant des élus ; ils nous auraient manqué ceux là ! Pas de surprise non plus les consternant – non, non, ce n’est pas une faute de frappe – car ils sont à la hauteur des abstentions qu’on leur porte. En revanche, s’il n’invente rien, ce livre a le mérite d’effectuer une synthèse rigolarde d’un des aspects du mal français. Et en plus la matière est réelle ; les personnages existent : Zoé les a rencontrés elle n’a eu qu’à prendre la peine d’en faire des synthèses qui ont pris la forme des personnages de son roman. Voilà l’histoire.
Et je suis inquiet, car je n’ai toujours pas de nouvelles de Zoé ! Vous me connaissez : Une verge à la place du cerveau. Car elle me plait bien la Zoé. Déjà elle a trente ans et les Générations de Gaulle tels que moi aiment bien se laisser aller aux délices du démon. Et puis j’aime bien les blondinettes et surtout les blondinettes qui « en ont entre les couettes – et non pas les Cauet, couillon de lecteur ! –. Bien que sa poitrine soit un peu modeste pour ma main gauche – la plus maladroite donc la plus excitante pour peloter – je lui mettrai volontiers un petit coup à Zoé ! Et tant qu’on y est, pourquoi un et pourquoi petit ? Et tant pis pour ma globophilie non satisfaite !
Et je suis vraiment inquiet. Car, un journaliste tête de burne (pléonasme ?) d’Europun a eu la bonne idée de ne pas flouter la voix de Zoé lors d’un interview ; et pourquoi ? parceque la miss Zoé, qui s’était rendue avec des lunettes de ski et en passe-montagne à la station de radio – et non pas de ski –avait refusé de dire son véritable nom et celui de la collectivité territoriale pour laquelle elle œuvre. Brave journaleux ! Evidemment un « copain(ine) » de promotion de Zoé a reconnu sa voix et a balancé le pot-aux-roses (elles ont des épines) à la collectivité en question. Pas de chance, cette collectivité est aux mains d’élus socialistes ! Le Parrain de celle-ci se nomme Alain Rousset ; son gang est le conseil général d’Aquitaine. Autant dire que le boss et ses lieutenants ont modérément apprécié la blague ! Voci la photo de cet indispensable édile.
Je sais qu'c'est pas bien m'sieur Fernand mais convenez qu'il a une bonne tête de vainqueur notre ami. Je sais que la morphopsycho' n'est qu'une friandise pour AES désemparés, mais tout de même, vous lui confieriez votre PEP à cette truffe vénéneuse ?

 La conséquence de cette tempête autour d’un rond de cuir fut un passage de la fausse Zoé (et donc de la vraie Aurélie) en conseil de discipline ; ce dernier émit la recommandation de mettre à pied pour deux ans sans traitement mon insolente Pépette. Les effectifs de ces collectivités aux mains de la gauche ayant augmenté de 71% entre 1980 et 2007 – Cour des comptes – on s’étonne de si peu de générosité ! Selon Rachid Belhadj, le porte-parole du président de région, il s’agit de « laver l'honneur et alléger les souffrances du personnel de la région qui sont mis à mal par un tel type d'ouvrage purement injurieux, grossier et diffamatoire ». Ah, je les vois bien souffrir. Tenez, voici la photo d’un nid de ces martyrs dont il convient d'alléger les souffrances.
Oui-oui, ce sont bien les collègues (chefs, assistantes,
collègues) qui ont posé dans le cadre d'un article de
Sud-Ouest...T'en as qu'ont pas honte ! Il y auraient tort.
Je vais vous faire une confidence. Bien qu’on y travaille un peu plus, voire vraiment plus, certaines entreprises privées offrent des similitudes avec le monde décrit par Zoé…que j’embrasse chaleureusement et plus si affinités !

mardi 24 août 2010

Vous aurez toute la vérité !


La France entière (de Yannick Noah à la Dame Pipi de la Gare de l’Est en passant par la comtesse Zazie et Francis Pas Brel) s’agite comme un volatile à propos de cette histoire de Rom. Allez, un petit ver de Rhum avant l'éxécution de Nicolas Badinguet, l’empereur de la France rétrécie.

Si la France s’agite (disons plutôt, si c’pays s’agite) tu t’agites aussi, lecteur soucieux de vivre avec ton temps ; et tu voudrais tout savoir. Deo gratias ! Heureux homme ! ton navire a accosté le port de Figaro : tu sauras tout.

Pourquoi Badinzy (si je fais joujou avec Najy-bosca ou avec le tréma qui orne le « O » de Sarkozy, un des logiciels fouineurs de la police des pensées honteuses va repérer notre blog – ah, vilain collabo, tu rigoles moins quand je dis notre – )… Reprenons. La merde avec les parenthèses, les tirets et les points de suspension, tient en ce que les laborieux de la Sergent-major tels que moi deviennent rapidement incompréhensibles. C’est ce qui fait toute la différence entre l’écrivain et le tâcheron ; c'est ce qui explique, entre autres, le profond respect du Général de Gaulle pour les écrivains, lui qui en chiait des ronds de chapeau pour écrire trois phrases. J’ignore si tu as déjà chié des ronds de chapeau mais essaye, juste pour le fun, –mmm, on est in aujourd’hui– ou pour le plaisir des sensations extrêmes –très très in, je le confirme–. Déjà un colombin durci par… on ne sait, un voyage en avion, en voiture, un sac de riz, ce que tu voudras, c’est parfois pénible à chier, mais le rond de chapeau, là, c’est le supplice. D’où mon admiration non feinte – t’es fier Figaro ? – pour le monde homosexuel masculin : je ne développerai pas. En résumé, le général admirait sincèrement les écrivains ; tellement qu’il a parfois été intimidé au point de ne mâchouiller que des banalités ; ainsi avec Bernanos. Ils ont clapé ensemble dans l'immédiat après-guerre et n’ont réussi à échanger que des conneries sur le fond de l’air, les forêts de Colombey et le prix de l’anthracite de Charleroi.

Revenons sur terre, abandonnons Charlot et Geogeo. Pourquoi Badinzy 1er s’est-il lancé avec son ami Papy Rougeot dans cette aventure romaine ? Déjà, je ne jette pas la pierre à Papy Rougeot. J’ai un ami d’enfance moi aussi. Cette amitié remonte au lycée (vous savez, ces endroits dans lesquels on passait trois ans et à l’issue desquelles on passait un examen et non pas un concours avec un nombre de places équivalant à 80% des inscrits). Eh bien si mon ami était dans l’embarras (à notre niveau cela pourrait  s'imager par le fait qu’il ne trouve plus pour, sa DS 23, de chafouineur à berlingage électronique dans le commerce ) j’aurai à cœur de lui trouver cette pièce rare afin qu'il préserve son antiquité en parfait état ; parce que c'est mon ami. Papy Rougeot, c'est pareil ; c'est l'ami de l'Ouvrier Badinzy.

Papy Rougeot a jeté, avec la bénédiction Urbi et Arbitre – comme dirait Béru – de l’Elysée, son dévolu sur les Roms. Décision aux désastreuses conséquences : Parait que de Grineouiche-villaige jusqu’à saint Germain des prés, le monde en reste baba ; Sans rester cool d’ailleurs… Vous me direz, s’il s’agit de rhums… Bref, l’ami Rougeot court la route du Rom… Je crains qu’en fait de route du Rhum, l’ami Rougeot ne doive négocier un demi tour pour faire son chemin de Damas (il pourra y retrouver les Hariri et peut-être les Chirac, on ne sait pas). Pourquoi Rougeot et les conseillers de Badinzy 1er ont-ils pondu ce plan boomerang ? PARCE QU’ILS N'ONT RIEN TROUVE D'AUTRE. Et pourquoi donc ? En matière de criminalité, les prisons françaises sont remplies, à raison de 85 % des places disponibles, de ce que le langage lustré désigne par l'expression feutrée de populations d’origine étrangère ou émigrée. Allons plus loin. Qui sont ces émigrés ou descendants d’émigrés ? Des maghrébins, des arabes, des noirs. Prenons les noirs. Lorsque les premiers explorateurs et les premiers commerçants ont fait leur connaissance, ils déambulaient dans la brousse avec une feuille de vigne sur le cul, heureux comme des rois en plein mégalithique. Et vous voudriez que Rougeot s’en prenne à ces braves gars qui en un siècle et demi se sont à peu près avalé un bond culturel et technologique de six millénaires ! Donc s’en prendre aux noirs : Mauvaise idée ; en plus, dans le nombre, il y a des Mahométans ; on y reviendra.

Prenons les maghrébins et les arabes : Des victimes, les pauvres ! Prenons Commercy : C’est la capitale de la madeleine ; prenons Nogent : C’est la capitale du chlasse. Prenons Verdun : C’est la capitale de la dragée. Prenons Ouarzizi sur Oued : C’est la capitale de la prise d’otage. Déjà l’otage c’était le pain béni –si l’on peut dire– du maghrébin à l’époque de Molière (mais qu’allait-il faire dans cette galère ?). Vous imaginez l’image ? La réputation ? Le maghrébin c’est le mec qui écume la méditerranée pour choper le commerçant vénitien ou marseillais et le rendre contre rançon ; malheur au smicard médiéval qui, lui, était étripé ou pris comme esclave si sa famille n’avait pas de braise ! Et Riadchoufchouf ? C’est la capitale de quoi ? De l’esclavage mon pauvre monsieur. L’arabe c’est le gugusse qui t’attrape le noir qui passe par là pour t’en faire un esclave et ce depuis plus d’un millénaire et ce en moins de temps qu’un Ghanéen t’obtient une A.P.L chez Delanoê. Qu’est-ce que cela signifie ? Les maghrébins et les arabes sont pauvres, tellement pauvres, sans ressources ni richesses naturelles, ni agriculture et ce de manière endémique, qu’ils en sont réduits, à leur corps défendant, à vendre des otages ou capturer des esclaves ! Et vous voudriez emmerder ces pauvres gars ? Donc s’en prendre aux maghrébins et aux arabes : Mauvaise idée ; en plus, il y a parmi eux une majorité écrasante de Mahométans; on y reviendra.


Alors, sur qui récupérer des voix à droite, montrer que l’on tient la maison France bien propre et qu’on l’a bien en main ? Sur-les-Ro-ma-nos. Simple. Ils ne sont pas français, donc ils remplissent la condition première ; ce sont des mendiants qui, comme Gini, ont un goût étrange venu d’ailleurs ; ils ne sont ni noirs, ni arabes, ni maghrébins : par conséquent, pas de pétrodollars, pas de siège à l’Ohenul, pas chantage au pétrole à la clé. Ils ne sont pas quinze millions en France, donc pas de banlieues en feu si on les bouscule un peu. En plus c’est pas Manuel Laguitarra qui préside les States mais Barack-Obama-le-grand-sage-inspiré-qui-va-sauver-le-monde. Donc, pas de risque de froisser Superbarraque en attrapant des gratteurs-de-guitare-voleurs-de-poules. Voici donc des étrangers, minoritaires en Roumanie, catholiques, ultra minoritaires chez nous : Bref, ils ont la gueule de l’emploi, la tronche du coupable, le profil du fout-la-merde. Mieux que tout cela, ils ont la tronche du bon coupable : celui à qui on peut bourrer la gueule sans que cela déclenche des émeutes en Seine-Sainte-Arabie. On aurait pu prendre les Juifs mais ils ont déjà donné ; Ou les Portugais, mais ils bossent ; ou les Japs, mais il ont eu Hiroshima ; ou les Anglais, mais ils ont leur cuisine ; ou les Amerloques, mais ils ont l'affirmative act ; ou les Russes, mais ils ont les Tchetchènes. Ce n'est pas facile, hein ? Bref le Nichboul, c’est le bouc émissaire idéal ; le bon fumier sur qui tu tapes et qui te réconcilie tout le monde. En plus, le Nichboul n’est pas Mahométan ; on y reviendra dans une conférence future. Finalement, le Nichboul c’est comme un français : Il est de culture Judéo-chrétienne ; Il a tort ; il n’est pas chez lui et il doit fermer sa gueule. Seule différence avec un français, il n’a pas de pognon : les rôles sont inversés ; ce n'est pas lui qui se fait ponctionner son fric par l'état, mais c'est l'état qui lui ouvre les cornes provisoires de notre abondance...

Les temps seront durs pour nous lorsque nous serons irrémédiablement pauvres : les noirs, les maghrébins et les arabes ne voudront plus de nous ; ils nous renverront dans notre pays. Finalement, l’avenir des Français, c’est vraiment l’exode.
Sales français - tellement cons qu'ils ne savent même
pas prendre le train - repartant à pied vers leur sale pays de chrétiens