lundi 30 août 2010

Si c'était grave il y a longtemps qu'on aurait fait quelque chose

Bam ! ba da ba da ba da baaaamm !

Ça y est ! Nous y sommes ; c’est tombé. La nouvelle encore chaude est sortie du fournil de l’Agence France Presse : Notre sympathique camarade de jeux, Zoé Shepard – Aurélie Boullet – est fixée sur son sort.

C’est pourquoi, la Société en commandite par mauvaises actions « Figaro » n’hésite pas à bouleverser ses programmes pour que vous n’en n’ignoriez rien. Aussi évoquerons nous ultérieurement l’excellent ouvrage de ce concentré de réaction ultra-droitière : Mon ami Eric Zemmour. Cela fait au moins quatre mois que le bouquin a quitté les presses et au moins trois mois que les polémiques qui l’empaquetaient comme un vénéneux bolduc ont quitté les poubelles de l’oubli médiatique pour la déchetterie des polémiques périmées ! Moi qui voulais vous en parler dans la sérénité…nous serons servis ! Repoussons encore ceci à demain…nous gagnerons en encore plus en sérénité.

Alors Zoé dans tout cela ? Je ne saurai prolonger la torture : « Dix dans ta gueule bleu-bite ! » ; C’est ainsi qu’on aurait résumé cela dans ma caserne. On aurait également pu ajouter : « La Baise a encore frappé », voire « la Baise a encore fépra » ou « la zeb a encore fépra » ; cette dernière locution figurant une sorte d’aboutissement, de Mont-Blanc verbal pour un appelé des années 80. Le lecteur attentif notera que la Baise porte un « B » majuscule ; car la baise (cousine de la Malmoule) c’est plus qu’un concept, c’est une entité, un être, une sorte d’hydre aux mille bras qui saisit l’infortuné pour l’entrainer dans les abysses puantes du malheur. Beurk… Ah, la saloperie !

La Zeb a gratifié Zoé de dix mois de suspension (hydropneumatique à correction d’assiette au beurre) dont six mois avec sourcils. On imagine les surcis froncés de notre malmoulée Zoé ! C’est Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine qui est l’auteur de cette « décision équilibrée » ainsi que la qualifie cette vénérable et socialiste institution. Zoé annonce par ailleurs qu’elle fera appel de cette décision. On se souviendra utilement que le conseil de discipline de la dite institution avait proposé le 1er juillet une exclusion de la fonction publique territoriale pendant deux ans et sans rémunération.

Brave Alain Rousset ! Sûr que si le bouquin s’était vendu à 40 exemplaires au lieu de 40000, la miss Zoé prenait un bourrepif façon Fernand qui l’aurait guérie (ainsi que son livret de caisse d’épargne) de l’ouvrir à torr – Emmène moi buller ce soir – et à travers. J’aurai pu dire : « l’ouvrir pour un badaoui ou pour un badanon » mais je vous la ressortirai dans un contexte plus adapté. Avec 40000 livres vendus (ce qui correspond, j’imagine, à au moins 60000 lecteurs-citoyens gondolés de rire à la lecture de cet élégant brûlot) il est un peu délicat de tuer – au moins professionnellement – celle par qui le scandale est arrivé. Pour autant il fallait qu’Alain Rousset se montre solidaire des lavedus salariés de sa collectivité. Lesquels lavedus n’ont pas manqué de bramer depuis trois mois ! J’imagine également les syndicalistes locaux ! C’est pourquoi notre Zoé s’appuie quatre mois sans sale air, quatre mois qui ne compteront pas non plus dans son avancement.

Nonobstant cette condamnation, les carottes sont cuites pour Zoé qui devait intégrer une chambre régionale des comptes et n’a, depuis, plus de nouvelles. Dernière étape de la peine : Zoé devra réintégrer le conseil régional d’Aquitaine dans quatre mois ! Ce sont ses ex-toujours collègues qui vont être contents !
La sagesse et la vérité
Vous me direz qu’écrire pis que pendre de son employeur est une activité risquée…Que Zoé connaissait ces risques…Que son style était reconnaissable par ses copains-copines d’études...Que la diffusion de sa voix par Europe 1 (braves gens !) a définitivement compromis l’anonymat. J’aurai dû la représenter ; comme Emile Ajar. On aurait eu le temps de se connaitre, j’aurai eu le temps d’avoir des ouvertures et non seulement Zoé aurait eu le bonheur de se faire artiller par un Attila du madrigal (c’est moi Atilla) mais encore elle serait, à l’heure actuelle, peinarde dans une chambre régionale des comptes à faire chier des dépenseurs de deniers publics. A quoi tient le bonheur, à quoi tient la malmoule !

Notons au passage que nul n’était nommé dans le bouquin, qu’il n’était fait aucune référence à la collectivité et que ce sont les collègues, seuls, qui se sont reconnus ! Ah les cancrelats : Un bouquin décrit une clique de fainiassons anonymes et une bande de couillons lève le doigt pour dire : « c’est nous ! ». Ah les épées !

Cette affaire m’a permis de jouer au jeu du « comment on traite l’information ». Raccroche pas de suite, lecteur pressé !

Libération titre : « Sanction réduite pour la fonctionnaire auteure de Absolument dé-bor-dée ». Le Figaro s’exclame : « Une haut fonctionnaire exclue 4 mois ». J’en conclus que Zoé, selon Libé, peut se considérer comme heureuse. Normal : Le Conseil régional d’aquitaine est aux mains du P.S. Je n’ose à peine imaginer les cris d’orfraie poussés par le même canard si cette affaire avait concerné le conseil régional d’Alsace. Quant au Figaro, on montre d’abord qu’on sait compter et faire les soustractions entre dix mois dont six avec sursis ; puis on sous entend le caractère scandaleux de l'affaire en  juxtaposant « haut fonctionnaire » avec « exclue » ; comme une manchette de détective, du genre « Inscrite dans un speed dating elle se fait enculer le premier soir ».

‘Faut jamais idéaliser son job ; ‘faut jamais trop en attendre ; ‘faut jamais non plus parier sur l’intelligence de ses collègues ni a fortiori de ses hiérarchies. La seule chose que n’avait pas potassé Zoé c’est l’excellent opuscule que j’ai écrit et laissé à l’état de torche-cul : Le principe de la gravité relative. La formule maîtresse de ce principe pose que « si c’était grave, il y a longtemps qu’on aurait fait quelque chose ». Une des chapitres montre que la règle qui guide les recrutements, maintient les situations, assure les promotions et les gratifications, c’est la règle de la conformité. Un exemple : Ce collaborateur est une truffe accomplie mais, il ne contredit jamais la parole officielle, sa sémantique est celle de son hiérarchique donc il est digne de progresser dans l’Organisation. Qu’importe qu’il travaille bien ou mal ; et même mal travailler devient une qualité. Eh oui, si en bossant comme un con cet individu arrive à se maintenir c’est qu’il vend son incompétence et l’inscrit dans la conformité de l’organisation. Quant au boulot…le Boulot ; the biznesse. Par qui est il fait ? Par ceux qui savent le faire. Pigé ? Et l’Organisation ne va quand même pas s’emparer des types qui bossent pour les promouvoir ; sinon qui ferait le taf ? qui irait au chagrin ? Les incompétents peuvent donc rester en place tranquilles car la probabilité qu’ils puissent se faire dégager est inversement proportionnelle aux désavantages qu’il y aurait à s’en séparer ; pourquoi ? L’incompétent est avant tout un être conforme. Voilà ce qu’aurait dû savoir Zoé. Si c’était grave que des cloches fassent leur nid dans le douillet frometon de la fonction publique il y a longtemps qu’on aurait fait quelque chose…

Affectueux baisers Zoé !

jeudi 26 août 2010

Où l’on prend des vols d’éphémères pour des statues d’airain

J’aime bien Eric Zemmour. V’savez pourquoi ? Pour un tas de mauvaises raisons à la con.
D’abord l’ami Eric est né à Montreuil ; bien que son numéro de sécurité sociale comporte « 75 » après le chiffre du mois de sa naissance tandis que le mien porte « 78 », nous n'en fûmes pas moins presque des voisins ; j’ai passé des épreuves du bac dans son lycée ; il est passionné par l'histoire et par les sciences politiques ; il aime les lettres. Pour un tas de mauvaises circonstances à la con, nous n’avons pas vécu dans la même commune, et nous n’aurions pu être des copains de classe que s’il avait eu le bon goût de se taper un bon retard dans sa scolarité et moi une sévère avance !



J’aime bien Eric Zemmour. Et c’est pourquoi je n’ai pas cru bon monter sur mon grand stylographe pour croiser le fer avec l’armée de bien-pensants, qu’ils soient mondialistes, qu’ils soient anti-occidentaux ou bien encore qu’ils soient appointés par la CIA : L’ami Zem’ – c’est ainsi qu’on se serait appelés au Bahut – est assez affuté pour pouvoir se passer d’un gratteur de pages tel que votre serviteur.

Avez-vous remarqué – lecteur de peu de foi – que nous vivons dans le monde de l’immédiat, de l’instant, de l’information mitraillée, du nouveau mort qui pousse l’autre, de la prévarication qui en enterre une autre plus ancienne ? Et l’ancienneté – garde tes forces ami lecteur – signifie « la semaine dernière ». Par curiosité, j’ai ouvert le tiroir déjà vermoulu de mes déconnades de Juin ; pas Juin 1990 ; non, Juin 2010.

- Sommet franco-africain : Ah, mon Dieu la vilaine France-à-fric ! – Ben, oui, ça a un coût nos opérations mendicitaires –. Bah, elle est toujours là, solide dans ses leggins, la rance afrique. Et seul le lobbing commercialo-politique chinois y mettra un terme ; et encore ! Je parle de terme ! Quelle buse fais-je ! On la perçoit bien encore mon élégante culture socialo-trotskyste ! Bien sûr que non ; le lobbing commercialo-politque chinois n’y mettra pas, bien entendu, un terme : Il s’y substituera. Et puis après cela, les bonnes consciences pourront toujours couiner. Les droits de l’homme, le chinois il s’en tape ! Et puis bien encore ! Déjà en Chine ça va pas bien fort, alors tu penses, ailleurs !

- Gaza : ça ne gaze toujours pas, mais, un clou chasse l’autre on y repensera le jour où on n’aura rien de plus urgent sur quoi communiquer

- Martine Aubry qui fait du care : alors là, j’imagine qu’elle fait maintenant la moue mais certainement beaucoup moins de caire.

- Les fainiasses de profs qui refusent de travailler en cours les mémoires du Général de Gaulle : Fini ; ’en parle plus : ils ont une grève en route, c’est plus important.

- L’ecclésiastique assassiné par son chauffeur Turc (en Turquie, œuf corse) : Le coran ne passe plus ; ’n’a plus de nouvelles.

- Fadela Amara avec son frère qui se goberge dans son appart’ de fonction : Le frangin doit se les dorer ailleurs.

Et je t’en passe. C’est ce qui fait que Guy Bedos est un humoriste pénible : Ses sketches ne vivent que dans l’instant. Ce n’est pas du spectacle, c’est du happening comme on disait dans les années 67, quand un connard de beau parleur a ramené ça de chez les amerloques à Saint Germain des prés. Cherches bien : t’as pas un sketch de Bedos qui peut devenir un classique de l’humour tant les thèmes sont scelés dans l'époque (Quant je dis "époque" il s'agit des six derniers mois précédant le spectacle).
Clowns tristes ou tristes clowns ?
Tout ceci pour te dire, ô mon cher lecteur, que l’on prend des vols d’éphémères pour des statues d’airain(1). Alors, les mésaventures de mon Zem’ ! A des milles et des milles du rivage. Les mass-média abiment gravement les consciences avec cette soif d’immédiat : Qu’est-ce qui est important ? Qu’est-ce qui est futile ? Les mésaventures de Zem sont mises sur le même plateau que des mecs qui meurent ou des décisions d’état qui vont faire mourir. Radio, presse, télé, internet : Des Hypermarchés ; de la merde pas chère pour des cerveaux qui ne peuvent pas, de toute façon, entendre ou lire autre chose.

Bref, maintenant que les mass-media en ont fini avec des postures à la Rokhaya Diallo – allo – la grande prêtresse de la démolition occidentale, on va pouvoir s’entretenir ensemble du dernier bouquin de ‘Zem ; s'en entretenir passionnément à l'abri des passions, de la calomnie et des postures dont la bien pensance nous avait gratifié dès la sortie du livre. Nous feons cela...pas aujourd’hui ; demain. ‘jourd’hui t’es puni : t’as droit qu’à mes déconnades.

Et demain, tu auras oublié. Alors je ferai comme si je ne t’avais rien dit ; on partira directement sur le sujet et tu penseras : "Ah, bien ; ça c'est du nouveau !".



(1) Des fois, je m épate. Je dis ça parce qu’en relisant ma déconnade, je l’ai trouvée plutôt bien roulée celle là ; tellement bien roulée que je l'ai prise pour titre ; et toi ?

mercredi 25 août 2010

Je suis inquiet

Pas d’informations ; rien. Je suis sans nouvelles de Zoé Shepard ; Zoé. Sous ce pseudo se cache, vous le savez, une sympathique personne désormais célèbre pour avoir signé un pamphlet vachard intitulé « Absolument dé-bor-dée ». 

Si vous ne l’avez fait, achetez ce bouquin. Certes, Albin Michel facture l’opuscule un peu cher à mon goût, mais, quand on considère le prix d’une livre de pèches, on se dit qu’un livre qui a la pèche ne pouvait pas non plus être gratuit.

Attention ! Ne vous attendez pas à une œuvre littéraire. L’auteur n’y prétend d’ailleurs pas. Dans un style fluide et familier, Mâme Zoé conte son expérience de fonctionnaire territoriale ! Tout un programme ! Le bouquin est construit comme un roman et n’en doutons pas, la Miss Zoé a dû se casser un peu le cul (rappelez vous des ronds de chapeau) pour charpenter une intrigue qui tienne le lecteur en haleine de la première à la dernière page. N’oublions pas que la matière du bouquin c’est le journal de la vie professionnelle d’un haut fonctionnaire ; cette matière c’est –soyons abrupts– un recueil d’anecdotes du boulot ; pas folichon…et pas facile d’en faire ne serait-ce qu’une nouvelle. Eh bien, ce petit bouquin écrit toutes griffes sorties se lit avec plaisir. Sur le fond, on n’y apprend rien car on sait depuis Courteline ce qu’est un fonctionnaire. Zoé ajoute à cela une dimension « humaine » à ces ronds de cuir et croque également un portrait épatant des élus ; ils nous auraient manqué ceux là ! Pas de surprise non plus les consternant – non, non, ce n’est pas une faute de frappe – car ils sont à la hauteur des abstentions qu’on leur porte. En revanche, s’il n’invente rien, ce livre a le mérite d’effectuer une synthèse rigolarde d’un des aspects du mal français. Et en plus la matière est réelle ; les personnages existent : Zoé les a rencontrés elle n’a eu qu’à prendre la peine d’en faire des synthèses qui ont pris la forme des personnages de son roman. Voilà l’histoire.
Et je suis inquiet, car je n’ai toujours pas de nouvelles de Zoé ! Vous me connaissez : Une verge à la place du cerveau. Car elle me plait bien la Zoé. Déjà elle a trente ans et les Générations de Gaulle tels que moi aiment bien se laisser aller aux délices du démon. Et puis j’aime bien les blondinettes et surtout les blondinettes qui « en ont entre les couettes – et non pas les Cauet, couillon de lecteur ! –. Bien que sa poitrine soit un peu modeste pour ma main gauche – la plus maladroite donc la plus excitante pour peloter – je lui mettrai volontiers un petit coup à Zoé ! Et tant qu’on y est, pourquoi un et pourquoi petit ? Et tant pis pour ma globophilie non satisfaite !
Et je suis vraiment inquiet. Car, un journaliste tête de burne (pléonasme ?) d’Europun a eu la bonne idée de ne pas flouter la voix de Zoé lors d’un interview ; et pourquoi ? parceque la miss Zoé, qui s’était rendue avec des lunettes de ski et en passe-montagne à la station de radio – et non pas de ski –avait refusé de dire son véritable nom et celui de la collectivité territoriale pour laquelle elle œuvre. Brave journaleux ! Evidemment un « copain(ine) » de promotion de Zoé a reconnu sa voix et a balancé le pot-aux-roses (elles ont des épines) à la collectivité en question. Pas de chance, cette collectivité est aux mains d’élus socialistes ! Le Parrain de celle-ci se nomme Alain Rousset ; son gang est le conseil général d’Aquitaine. Autant dire que le boss et ses lieutenants ont modérément apprécié la blague ! Voci la photo de cet indispensable édile.
Je sais qu'c'est pas bien m'sieur Fernand mais convenez qu'il a une bonne tête de vainqueur notre ami. Je sais que la morphopsycho' n'est qu'une friandise pour AES désemparés, mais tout de même, vous lui confieriez votre PEP à cette truffe vénéneuse ?

 La conséquence de cette tempête autour d’un rond de cuir fut un passage de la fausse Zoé (et donc de la vraie Aurélie) en conseil de discipline ; ce dernier émit la recommandation de mettre à pied pour deux ans sans traitement mon insolente Pépette. Les effectifs de ces collectivités aux mains de la gauche ayant augmenté de 71% entre 1980 et 2007 – Cour des comptes – on s’étonne de si peu de générosité ! Selon Rachid Belhadj, le porte-parole du président de région, il s’agit de « laver l'honneur et alléger les souffrances du personnel de la région qui sont mis à mal par un tel type d'ouvrage purement injurieux, grossier et diffamatoire ». Ah, je les vois bien souffrir. Tenez, voici la photo d’un nid de ces martyrs dont il convient d'alléger les souffrances.
Oui-oui, ce sont bien les collègues (chefs, assistantes,
collègues) qui ont posé dans le cadre d'un article de
Sud-Ouest...T'en as qu'ont pas honte ! Il y auraient tort.
Je vais vous faire une confidence. Bien qu’on y travaille un peu plus, voire vraiment plus, certaines entreprises privées offrent des similitudes avec le monde décrit par Zoé…que j’embrasse chaleureusement et plus si affinités !

mardi 24 août 2010

Vous aurez toute la vérité !


La France entière (de Yannick Noah à la Dame Pipi de la Gare de l’Est en passant par la comtesse Zazie et Francis Pas Brel) s’agite comme un volatile à propos de cette histoire de Rom. Allez, un petit ver de Rhum avant l'éxécution de Nicolas Badinguet, l’empereur de la France rétrécie.

Si la France s’agite (disons plutôt, si c’pays s’agite) tu t’agites aussi, lecteur soucieux de vivre avec ton temps ; et tu voudrais tout savoir. Deo gratias ! Heureux homme ! ton navire a accosté le port de Figaro : tu sauras tout.

Pourquoi Badinzy (si je fais joujou avec Najy-bosca ou avec le tréma qui orne le « O » de Sarkozy, un des logiciels fouineurs de la police des pensées honteuses va repérer notre blog – ah, vilain collabo, tu rigoles moins quand je dis notre – )… Reprenons. La merde avec les parenthèses, les tirets et les points de suspension, tient en ce que les laborieux de la Sergent-major tels que moi deviennent rapidement incompréhensibles. C’est ce qui fait toute la différence entre l’écrivain et le tâcheron ; c'est ce qui explique, entre autres, le profond respect du Général de Gaulle pour les écrivains, lui qui en chiait des ronds de chapeau pour écrire trois phrases. J’ignore si tu as déjà chié des ronds de chapeau mais essaye, juste pour le fun, –mmm, on est in aujourd’hui– ou pour le plaisir des sensations extrêmes –très très in, je le confirme–. Déjà un colombin durci par… on ne sait, un voyage en avion, en voiture, un sac de riz, ce que tu voudras, c’est parfois pénible à chier, mais le rond de chapeau, là, c’est le supplice. D’où mon admiration non feinte – t’es fier Figaro ? – pour le monde homosexuel masculin : je ne développerai pas. En résumé, le général admirait sincèrement les écrivains ; tellement qu’il a parfois été intimidé au point de ne mâchouiller que des banalités ; ainsi avec Bernanos. Ils ont clapé ensemble dans l'immédiat après-guerre et n’ont réussi à échanger que des conneries sur le fond de l’air, les forêts de Colombey et le prix de l’anthracite de Charleroi.

Revenons sur terre, abandonnons Charlot et Geogeo. Pourquoi Badinzy 1er s’est-il lancé avec son ami Papy Rougeot dans cette aventure romaine ? Déjà, je ne jette pas la pierre à Papy Rougeot. J’ai un ami d’enfance moi aussi. Cette amitié remonte au lycée (vous savez, ces endroits dans lesquels on passait trois ans et à l’issue desquelles on passait un examen et non pas un concours avec un nombre de places équivalant à 80% des inscrits). Eh bien si mon ami était dans l’embarras (à notre niveau cela pourrait  s'imager par le fait qu’il ne trouve plus pour, sa DS 23, de chafouineur à berlingage électronique dans le commerce ) j’aurai à cœur de lui trouver cette pièce rare afin qu'il préserve son antiquité en parfait état ; parce que c'est mon ami. Papy Rougeot, c'est pareil ; c'est l'ami de l'Ouvrier Badinzy.

Papy Rougeot a jeté, avec la bénédiction Urbi et Arbitre – comme dirait Béru – de l’Elysée, son dévolu sur les Roms. Décision aux désastreuses conséquences : Parait que de Grineouiche-villaige jusqu’à saint Germain des prés, le monde en reste baba ; Sans rester cool d’ailleurs… Vous me direz, s’il s’agit de rhums… Bref, l’ami Rougeot court la route du Rom… Je crains qu’en fait de route du Rhum, l’ami Rougeot ne doive négocier un demi tour pour faire son chemin de Damas (il pourra y retrouver les Hariri et peut-être les Chirac, on ne sait pas). Pourquoi Rougeot et les conseillers de Badinzy 1er ont-ils pondu ce plan boomerang ? PARCE QU’ILS N'ONT RIEN TROUVE D'AUTRE. Et pourquoi donc ? En matière de criminalité, les prisons françaises sont remplies, à raison de 85 % des places disponibles, de ce que le langage lustré désigne par l'expression feutrée de populations d’origine étrangère ou émigrée. Allons plus loin. Qui sont ces émigrés ou descendants d’émigrés ? Des maghrébins, des arabes, des noirs. Prenons les noirs. Lorsque les premiers explorateurs et les premiers commerçants ont fait leur connaissance, ils déambulaient dans la brousse avec une feuille de vigne sur le cul, heureux comme des rois en plein mégalithique. Et vous voudriez que Rougeot s’en prenne à ces braves gars qui en un siècle et demi se sont à peu près avalé un bond culturel et technologique de six millénaires ! Donc s’en prendre aux noirs : Mauvaise idée ; en plus, dans le nombre, il y a des Mahométans ; on y reviendra.

Prenons les maghrébins et les arabes : Des victimes, les pauvres ! Prenons Commercy : C’est la capitale de la madeleine ; prenons Nogent : C’est la capitale du chlasse. Prenons Verdun : C’est la capitale de la dragée. Prenons Ouarzizi sur Oued : C’est la capitale de la prise d’otage. Déjà l’otage c’était le pain béni –si l’on peut dire– du maghrébin à l’époque de Molière (mais qu’allait-il faire dans cette galère ?). Vous imaginez l’image ? La réputation ? Le maghrébin c’est le mec qui écume la méditerranée pour choper le commerçant vénitien ou marseillais et le rendre contre rançon ; malheur au smicard médiéval qui, lui, était étripé ou pris comme esclave si sa famille n’avait pas de braise ! Et Riadchoufchouf ? C’est la capitale de quoi ? De l’esclavage mon pauvre monsieur. L’arabe c’est le gugusse qui t’attrape le noir qui passe par là pour t’en faire un esclave et ce depuis plus d’un millénaire et ce en moins de temps qu’un Ghanéen t’obtient une A.P.L chez Delanoê. Qu’est-ce que cela signifie ? Les maghrébins et les arabes sont pauvres, tellement pauvres, sans ressources ni richesses naturelles, ni agriculture et ce de manière endémique, qu’ils en sont réduits, à leur corps défendant, à vendre des otages ou capturer des esclaves ! Et vous voudriez emmerder ces pauvres gars ? Donc s’en prendre aux maghrébins et aux arabes : Mauvaise idée ; en plus, il y a parmi eux une majorité écrasante de Mahométans; on y reviendra.


Alors, sur qui récupérer des voix à droite, montrer que l’on tient la maison France bien propre et qu’on l’a bien en main ? Sur-les-Ro-ma-nos. Simple. Ils ne sont pas français, donc ils remplissent la condition première ; ce sont des mendiants qui, comme Gini, ont un goût étrange venu d’ailleurs ; ils ne sont ni noirs, ni arabes, ni maghrébins : par conséquent, pas de pétrodollars, pas de siège à l’Ohenul, pas chantage au pétrole à la clé. Ils ne sont pas quinze millions en France, donc pas de banlieues en feu si on les bouscule un peu. En plus c’est pas Manuel Laguitarra qui préside les States mais Barack-Obama-le-grand-sage-inspiré-qui-va-sauver-le-monde. Donc, pas de risque de froisser Superbarraque en attrapant des gratteurs-de-guitare-voleurs-de-poules. Voici donc des étrangers, minoritaires en Roumanie, catholiques, ultra minoritaires chez nous : Bref, ils ont la gueule de l’emploi, la tronche du coupable, le profil du fout-la-merde. Mieux que tout cela, ils ont la tronche du bon coupable : celui à qui on peut bourrer la gueule sans que cela déclenche des émeutes en Seine-Sainte-Arabie. On aurait pu prendre les Juifs mais ils ont déjà donné ; Ou les Portugais, mais ils bossent ; ou les Japs, mais il ont eu Hiroshima ; ou les Anglais, mais ils ont leur cuisine ; ou les Amerloques, mais ils ont l'affirmative act ; ou les Russes, mais ils ont les Tchetchènes. Ce n'est pas facile, hein ? Bref le Nichboul, c’est le bouc émissaire idéal ; le bon fumier sur qui tu tapes et qui te réconcilie tout le monde. En plus, le Nichboul n’est pas Mahométan ; on y reviendra dans une conférence future. Finalement, le Nichboul c’est comme un français : Il est de culture Judéo-chrétienne ; Il a tort ; il n’est pas chez lui et il doit fermer sa gueule. Seule différence avec un français, il n’a pas de pognon : les rôles sont inversés ; ce n'est pas lui qui se fait ponctionner son fric par l'état, mais c'est l'état qui lui ouvre les cornes provisoires de notre abondance...

Les temps seront durs pour nous lorsque nous serons irrémédiablement pauvres : les noirs, les maghrébins et les arabes ne voudront plus de nous ; ils nous renverront dans notre pays. Finalement, l’avenir des Français, c’est vraiment l’exode.
Sales français - tellement cons qu'ils ne savent même
pas prendre le train - repartant à pied vers leur sale pays de chrétiens

lundi 23 août 2010

Tous les chemins mènent à Rom

Mea maxima culpa. Si, si. Je pense avec attendrissement à l’époque bénie où j’imaginais ne rien trouver à écrire au bout de huit jours de blog : En fait, la mort du blogueur, c’est le temps et non pas la matière.

Deux mois de silence ; mon salaud ! Notez bien que cela vous a reposé ainsi que les équipes de surveillance des blogs qui répertorient soigneusement les déconneurs de non conformité. Je salue fraternellement les RG et la L.I.C.R.A.

Pourquoi un tel silence, un tel abandon ? D’abord, avec six cents visiteurs, mon silence ne va pas jeter la France dans la déprime. Ensuite, j’étais occupé ; j’avais du travail. Si ; et que mes rieurs préférés aient l’obligeance de bien vouloir fermer leur claque-merde ; comme les salisseurs de mémoire. Et puis, de multiples activités annexes ont croqué le peu de temps que me laissent mes activités professionnelles ! Je ne le répèterai pas deux fois, les baffes s’abattront sur les tronches des rieurs comme les chevaliers de l’apocalypse frappent sur le chrétien relaps.


En parlant de chrétien, j’ai dégusté comme du pommeau bien frais les leçons de morale du clergé relativement aux tentatives d’éradication de la mendicité rom en France. A titre de préambule, on ne se trompera pas sur la nature profonde de ces mesures. Sachant qu’un candidat de droite gagne les élections à droite et qu’un candidat de gauche gagne les élections à gauche (c'est la Loi de Mitran, bien connue à Sciences-pot) Papy Rougeot (Mr Hortefeux) porte tel Atlas, la réélection du Kaiser Nicolas sur ses épaules. Quoi de plus commode pour rouler à droite que de s’attaquer à cette mafia de mendigots et de Nichbouls ? On se demandera également –avec perfidie, j’en conviens– pourquoi depuis plus de vingt ans, des brassées de pousse-mégot fleurissent en toute impunité aux feux tricolores des sorties du périphérique, dans les couloirs du métro et sur les trottoirs de nos villes. Chacun sait que ces estropiés comme ces mères en haillons sont déposés matin, par des maquereaux de la manche, pour tapiner. Que n’a-t-on attendu pour agir ? Des salauds et des inconscients se demanderont aussi, – dans leur candeur coupable ! – pourquoi les Nichbouls peuvent tranquillement démonter depuis des lustres les voitures volées dans leurs campements (la police n’a pas le droit d’entrer pour enquêter et qui plus est, pour récupérer l’auto, Monsieur Fernand). Les mêmes salauds et inconscients –j’en connais, hélas, si, si, et je m’en veux de les connaitre et je cherche par tous les moyens à me débarrasser d’eux – vous diront également que les Romanos saccagent et piratent les transfos électriques pour s’y raccorder ; ces fachos sans pudeur vous diront aussi que les Romanos – ah, les braves gens ! – piratent le réseau d’adduction d’eau pour transformer les conduites d’eau en fontaines Wallace et s’y servir gratuitement. Eh bien tout ça n’est que menteries : Ils prendraient de l’électricité pour pouvoir vivre normalement ? De l’eau pour pouvoir vivre tout court ? Bien ; mais s’ils font tout cela pour vivre, en a-t-on déjà vu qui auraient piraté des chiottes pour y faire tranquillement leurs besoins ; car si on a besoin d’eau et d’électricité on a besoin de chiottes aussi. Alors, pas d’anecdote de chiottes piratées ? Non ? Eh bien c’est la preuve que toutes ces allégations ne sont que mensonges. Et d’ailleurs, si les Gitans, Romanos, Nichbouls, Katés et autres sont de tels fléaux, que n’a-t-on agi plus tôt ? Et par conséquent, pourquoi tant d’impéritie ? En d’autres termes, pourquoi stigmatiser ces enfants du bon dieu ? (A ne pas confondre avec les enfants du pont Thieu qui, en dépit des apparences, ne sont pas vietnamiens mais allemands). Comme le déclarait sur France 2 un aimable père de famille : « On nous dit qu’on a des grosses voitures mais regardez, moi, c’est un petit 4x4, il coûte 6000 €, pas plus ! ». Pauvre homme ! Dommage que je n’ai qu’une Velsatis, que ce soit une auto française et au surplus dépourvue d’attelage, sinon je la lui aurai donné.

‘Pas de quoi ê’t fier m’sieur Hortefeux-au-cul ! Vraiment. D’ailleurs toute la bien-pensence le dit : De Serge July à Laurent Joffrin ; de Yannick Noah à Josiane Balasko. Et la bien-pensance – dont les frontières doivent désormais s’arrêter quelque part entre Loana et Cauet – est désormais épaulée par une institution sérieuse : Le clergé. Braves gens ! On aurait aimé les entendre un peu plus pendant l’Occupe lorsque l’Etat français, à la demande du Reich, stigmatisa les juifs. Notez bien, que le juif n’est plus porteur de nos jours. Leur étoile – fallait l’oser celle-là – a sévèrement pâli au ciel du bien-penser. On aurait également aimé les entendre un peu plus lorsque la balbutiante République algérienne stigmatisa les pieds-noirs ; lesquels pieds-noirs ne brillent pas non plus au ciel du bien-penser. ‘L’aurait fallu leur dire d’utiliser Baranne pour faire briller leurs pieds. ‘Z’en avaient peut être pas trouvé du Baranne : Sans doute que les stocks avaient été raflés – ah, le sale verbe – par les porteurs de valises du FLN pour que leurs brosses à reluire se sentent moins seulabres.

Brave Pape ! Singulièrement inodore lorsqu’il s’agit des putes ou des déclarations tonitruantes de Berlusconi ! Comme le Kaiser Nicolas, il lui faut, lui aussi, reconquérir du terrain perdu. On remplit les églises ni à droite, ni à gauche mais au malheur. Dire que si le septennat était encore en vigueur, ces pauvres Roms étaient peinards pour au moins deux ans ! Eux qui ont connu les coups de pompes dans le fignedé administrés par les séides de Ceausescu, cela ne va pas les incliner à chérir la démocratie non plus ! Il faudrait adopter des Roms. Je vois bien Alain Souchon et Laurent Voulzy – les Jacob et Delafon de la nostalgie quinqua – en accueillir à leur domicile. Emmanuelle Béart également ; Pascale Clarke aussi. Ce qu’il faudrait c’est réquisitionner des pièces dans leurs maisons ; un peu comme pratique une armée d’occupation…d’ailleurs… Non, le moins discutable c’est de pratiquer comme à l’accoutumée : Une taxe. Une taxe rom. Une taxe dont l’assiette serait spécialement définie pour en foutre plein la gueule aux middle-class : Pour Béart, Souchon, Clarke, Voulzy ce serait indolore. Quant aux cons qui payeront, ils ont l’habitude, les bougres : Ils payent déjà pour les voir au ciné, écouter leurs CD ou lire leurs bouquins.

Ami lecteur, si tu es riche, c'est-à-dire s’il entre dans ton foyer plus de 4000 € par mois, pense, je te prie, à mettre un peu d’argent dans le tronc de ton église quand tu passeras près d’elle ; une église, tu sais, les grands bâtiments avec un toit pointu et avec un croissant, heu…un coq au sommet. Pardonnez-moi ; j’étais de gauche quand j’étais étudiant et j’ai gardé cette tendance à voir l’avenir au présent ; tiens, comme ce précieux journal –Libération – qui titrait il y a peu de temps (le 10 Août) : « Quand la France fait le ramadan ».

D’ailleurs, à bien y réfléchir, on se demande si l’église ne cherche pas à faire la une de Libé. Tous les chemins mènent à Rom.