L'islam(isme?) a parlé au Danemark comme il a parlé en France. Terrorisme nous dit-on...
En tripotant un peu Clausewitz,
on pourrait écrire que la guerre est la continuation des relations internationales
par d’autres moyens que la diplomatie. L’ONU définit le terrorisme en ces
termes : C’est l'équivalent en temps de paix d'un crime de guerre. Ca a le
mérite d’être concis mais ça a le désavantage d’être laconique. Néanmoins, si c’est
l’équivalent d’un crime de guerre c’est qu’il est commis dans un cadre
équivalent à celui d’une guerre. On n'a pas dit qu’une guerre était déclarée on
parle juste d’équivalence…Le terrorisme serait une guerre menée par des
personnes non incorporées dans une armée régulière ayant pour cibles indifférenciées
des civils, des militaires ou des intérêts pour d’autres motifs que le profit.
Les actes terroristes menés par des sujets de l’Islam ne remontent pas à la semaine dernière. On ne sait que choisir. Certains ont besoin d’une canne ; moi, j’aime bien les dates. C’est bien en 1972, avec le massacre perpétré par Septembre Noir à Munich durant les jeux olympiques contre des athlètes israeliens que le terrorisme d’Islam entre dans son ère moderne. Ce terrorisme franchit délibérément les frontières des terres d’Islam pour s’attaquer soit à Israël, soit à l’occident. 1972 ! Le ressort de ce terrorisme était remonté de longue main. Il a gardé encore aujourd'hui sa vitrine intellectuelle : Les frères musulmans, organisation créée à la fin des années 1920…
Les actes terroristes menés par des sujets de l’Islam ne remontent pas à la semaine dernière. On ne sait que choisir. Certains ont besoin d’une canne ; moi, j’aime bien les dates. C’est bien en 1972, avec le massacre perpétré par Septembre Noir à Munich durant les jeux olympiques contre des athlètes israeliens que le terrorisme d’Islam entre dans son ère moderne. Ce terrorisme franchit délibérément les frontières des terres d’Islam pour s’attaquer soit à Israël, soit à l’occident. 1972 ! Le ressort de ce terrorisme était remonté de longue main. Il a gardé encore aujourd'hui sa vitrine intellectuelle : Les frères musulmans, organisation créée à la fin des années 1920…
Cette guerre cachée sous
le tapis depuis bientôt quarante ans ne peut plus désormais nous être
dissimulée. Trop d’actes terroristes se succèdent pour pouvoir les diluer dans
le magma des informations diffusées par les mass-media pour réduire leur
importance. Le terrorisme auquel
nous faisons face recrute ses forces « chez nous » c'est pourquoi il ne peut pas y
avoir de front ni d’arrière puisqu’il n’y a ni affrontement directe d’armées ni
de solidarité unanime de l’arrière pour soutenir le front : Ce n'est décidément pas une guerre conventionnelle. A cet égard, prions pour que
jamais ne survienne une vraie guerre car on aurait légitimement quelques incertitudes
quant à la loyauté des mobilisés tant le terrorisme d’Islam recrute en France
des ressortissants de nationalité française.
Cette guerre que l’on cache sous le tapis depuis bientôt quarante ans montre son visage : L’ennemi est à la fois dehors et dedans. On ne peut pas aujourd’hui parler de cinquième colonne mais des quatre dernières colonnes !
Cette guerre que l’on cache sous le tapis depuis bientôt quarante ans montre son visage : L’ennemi est à la fois dehors et dedans. On ne peut pas aujourd’hui parler de cinquième colonne mais des quatre dernières colonnes !
Qu’a-t-on fait pour éviter cette
guerre ? C'est toujours la même question dans les démocraties. Et c'est toujours la même réponse : Rien. Toutes les âneries, les humiliations possibles
et imaginables auront été commises à l'égard des musulmans. Soutien de coups d’état en Lybie, en
Tunisie, en Egypte ; guerre en Irak ; soutien de l'Irak contre l'Iran ; guerre en Afganistan, mépris de la Palestine depuis…le
début pourrait-on dire. De plus jamais politique plus anti-arabe n’aura été menée par
la France que depuis ces trente dernières années. Paradoxalement,
jamais on aura plus favorisé l’instauration d’un islam sans-gène : Des
salles de prière installées dans les usines Citroën au cours des années 70, aux
prières de rues des années 2010…en passant par la bouffe sans porc dans les écoles,
c’est un florilège de reculades maniérées sous couvert de laïcité et de vivre-ensemble.
Cette politique schizophrène antimusulmane à l’extérieur des frontières et pro
musulmane à l’intérieur nous place au bas d’un mur infranchissable. Placés au
pied de ce mur, d’un côté l’anti sionisme – expression dandy de l’anti
sémitisme– de gauche et de l’autre côté la bienveillance pro musulmane des libertariens
se poursuivent et tournent en boucle comme un programme mal écrit. Placés au
pied du mur, l’élégant mépris de l’argent, du juif et de l’Amérique d’une part
et l’amour infini de l’étranger à la fois réservoir à voix et antidote de la culture
gréco-romaine et fatalement pétainiste laissent notre société tétanisée tel le gibier
devant les phares de l’automobile. Ne
restent que les paroles incantatoires, répétées comme des formules magiques :
Pas d’amalgame, Islam de paix, Islam de France, diversité, apartheid et autres
fariboles.
La guerre c’est le mouvement.
Notre société, coincée au pied du mur tourne sur elle-même –toupie folle–
étourdie par l’anti sionisme des uns et par la détestation hystérique des valeurs
occidentales des autres ; coincée et paralysée. Réduite à des
incantations de sorcier : Abracadabra, padamalgam…
Nous nous préparons une bien
étrange défaite qui, nouveau balbutiement de l’histoire, ressemble fort à une
nouvelle trahison des clercs. Bis repetita placent.