mercredi 9 mai 2012

Est-ce que l'humanité atteint le point G ?


Connaissez-vous le point G ? Non, pas celui-là, l’autre… Ne perds pas ton temps à chercher ta lampe frontale et ta blouse pour jouer les docteurs… ça ne te sera d’aucun secours.

Ce point G là tu ne le trouveras pas dans la chagatte de ta maitresse mais…sur le net, dans la presse, chez tes collègues au travail, chez tes voisins…bref, là où l’érooootisme n’est-ce pas, ou mieux encore la pornographiiiiiie … auront peu de chances de se glisser ; quoique j’ai connu des boucs chez lesquels la porno-graphie s’épanouissait au travail et dans le voisinage mais, ne cherche pas dans cette direction.

D’ailleurs le point G n’existe pas de lui-même, comme ça, tout seul ; il résulte d’une loi, le point G. Ah, t’as moins la gaule maintenant ! La loi, la loi ? Mais laquelle ? La loi de Godwin mon colon ; c’est pas relatif à la moto, je rassure on ne va pas détailler les méandres du circuit Carole. Sois-donc à ce qu’on te dit, Godwin n’est pas Goldwing, ce qui par ailleurs signifie « aile d’argent » et n’a aucun rapport avec les « bittes d’or ».

Godwin c’est un mec, Mister Godwin. Mais sois à ce qu’on te dit…c’est pas le créateur de l’ABC, Mitty Goldyn dont on cause : « Qual est le nouméro que vous lé savez faire avec votré parténaire qu’elle est très avantageusse ? ». Non, c’est pas l’immortel Mitty Goldyn dont l’insolent –et donc salubre– Francis Blanche avait piqué la voix. C’est d’ailleurs la seule chose qu’on n’ait jamais réussi à lui piquer à ce cher Mitty ! Non, rien à voir avec le music-hall de grand-papa. Rien à voir non plus avec Samuel Golwyn –lequel n’est pas l’inventeur du Métro, car c’est Montparnasse-Bienvenue qui l’a inventé– célèbre dompteur de lions avec son pote Mayer. Celui dont on cause c’est Godwin ; Godwin Mike. Et c’est quoi sa loi ? Eh bien le gars Godwin a démontré que plus une discussion dure longtemps sur le net et plus on a de chances –ou de malchance- que la dite discussion dérive vers une évocation, une comparaison avec le Nazisme ; plus radicalement un des protagonistes qualifie son interlocuteur comme nazi ou il le compare à un dignitaire nazi . Bien entendu, le gars a observé ça sur le net mais tu la trouves partout et en ordre de marche la loi de Godwin ! Dès qu’une discussion dure et pour peu que le ton se durcisse. Tiens : « Des "gens" comme toi,on en a "besoin" en France...IL y avait de l'embauche a Vichy...IL y a 65 ans...comme QUOI? et bien comme "mouchard"!!!! ». Ceci est le courriel en réponse que me fit une société spécialisée dans la vente de voitures sur le net et à laquelle je faisais remarquer qu’une annonce truffée de fautes de grammaire et d’orthographe ne participe pas de la mise en confiance du prospect. Vas-te faire fiche ! A l’observation « t’es imbitable » la réponse imparable ne s’est pas faite attendre : « Vichy ». Correct. Et ça, c’est la réponse qu’un anonyme à faite à un autre anonyme, dans le cadre d’un échange commercial.

Dans les médias, presse, téloche, tu penses si ça fait florès ! Sarko nazi ; Guéant nazi ; rafle…

Et le point G, comme Goldwin alors ? Eh bien c’est le moment de la discussion où un des interlocuteurs compare une idée, une situation, un individu à un fait ou une personnalité nazi. Comme on est farceurs, nous autres français,  on utilise le Point Godwin dans les deux acceptions du mot point : L’endroit et l’unité.  C’est pourquoi on distribue également des « points Godwin » à tout ravi de la crèche qui utilise le nazisme pour qualifier tout, quiconque et n’importe quoi.
Pourquoi je te cause de ça après un silence de près d’un an ? Oh, rien. Trois fois rien. T’as remarqué mon silence pendant ces derniers mois. Pourquoi ? Pas question d’intervenir dans la campagne, ni berrichonne ni électorale ; ni même dans la pré-campagne. Pas de ça ici ! Maintenant que tout est consommé : Le retour ! Et la loi Godwin dans tout ça ? Tiens, je laisse cette une de l’humanité à ta discrétion et à titre de séance de travaux pratiques.






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