mardi 29 mars 2011

La Lybie ou l'alibi ?

On ne sait plus où est qui et comment on y va... Une centrale nucléaire pète et ça y est, nous voilà dans les peurs millénaristes avec l'armada des Jésuites verts, des docteurs de la foi, avec leurs chapeaux pointus, leurs vélos hollandais et leur Libération. Ne leur manque plus que les peaux de bêtes à nos écolos ! Déjà la petite gueule d'empeigne qui jacte tel un moulin à paroles -et dont le nom m'échappe- a des cheveux dégueulasses, cette souillon préhistorique ! Je l'ai vue de près la petite vermine, à la mer de glace, l'an dernier...la marchande de poissons pas frais.

Dire qu'en France on a eu l'aplomb de faire de la politique assis sur les morts japonais ! Pays de guignols ! Quand je pense qu'Herriot disait que la bonne politique ça devait sentir la merde... eh bien maintenant ça sent le cadavre et le cadavre détrempé à l'eau de mer, ce qui n'arrange pas les choses ! Oui, la seule chose que les victimes du raz de marée du Japon aient pu inspirer à la France, ce ne fut pas de la compassion mais un pretexte pour se centrer sur des discussions intestines, déplacées, honteuses. Pas de honte ces écolos, mais ils auraient bien tort...

Finalement, entre Hulot avec ses frocs à la Edouard Herriot (bis repetita), Con-Bandit avec ses chemises caramélisées par la sueur et la Miss gueule d'empeigne avec ses cheveux au Royco...mais Eva Joly fait tâche : Elle est propre ! Enfin ses fringues. Et n'oubliez pas Bové avec ses bacchantes au Roquefort. Allez à la grotte les pithécanthropes !

A la trappe les imposteurs ! C'est que semble exprimer l'histoire politique contemporaine de notre pays. Pour mesurer un mètre deux et être un français de fraîche date, le kaiser Sarkoko s'est mis à rêver d'Egypte. N'est pas Bonaparte qui veut ! Il pourra brûler à nos frais tout le mazout et le Kérosène qu'il voudra, ces moulinets ne lui rapporteront jamais une seule parcelle de gloire. Commediante ! Que des comédiens ! Et Kadhafi, ce cinglé ! Il ne lui manque plus que des espadrilles aux pieds pour ressembler à Robert le Vigan.
Goupi Tonkin ! Goupi mains rouges ! Le dingue dans son arbre ! Ah la vache ! Que du carton pâte : Ah il est beau le Kadhafi ! Quoiqu'il y a une logique dans tout cela : Ils se sont tous bien trouvés, les Sarkoko, les Kadhafi, les Zobama ! Carton pâte et médiocrité ! Hollywood  sur toutes les chaines et les résolutions de l'ONU aussi convaincantes que les bonnes résolutions d'un cancre. A la trappe, à la trappe les guignols !

L'avenir, c'est vraiment le nucléaire : Gblaaaaaaaaaaaaaaaffffff ! BannnnnnnnnG ! Un grand coup de nettoyage sur tout ça. La seule chose qui ferait froid dans le dos, c'est d'imaginer que protégés dans une grotte, des écolos seraient là pour repeupler la terre et redémarrer l'espèce ! Je n'ose à peine penser à Bové en train d'attaquer le feuillu à la môme-cheveux-sales pour repeupler l'Europe.

A la trappe ! 

jeudi 17 mars 2011

2011 : Année Céline

Moi, tu me connais, le melon je l'ai surtout dans mon assiette ; accompagné par du Porto, ou du muscat, voire du Banyuls. J'ai également essayé avec du Malaga ; ça marche aussi. C'est pourquoi tu ne liras jamais ici l'étalage complaisant de mes goûts en matière de littérature ; d'abord parce que je lis surtout le journal de Mickey... oui, je suis un gauchiste repenti -les pires madame- car avant je lisais Pif. Non, tu ne liras jamais cela ici. Il est des blogs où l'auteur se flatte les amygdales avec "j'ai lu", "j'ai vu", "j'ai écouté"... ; mon étonnement tient en ce que ces gars là se gargarisent peu, voire jamais, avec des "j'ai senti" ou des "j'ai touché"...Dommage ! A croire que la vanité ne se joue que sur trois notes ou trois sens...Bref, tu me connais maintenant ; le melon je ne l'ai que dans mon assiette.

Je vais cependant faire une exception ; d'abord parce que je te dois l'exégèse du bouquin de mon pote Zem' (Eric Zemmour, pour ses copains de Montreuil). C'est vrai, je n'ai rien branlé. Ensuite, il est du devoir d'un blog d'une haute tenue provocatrice, immorale et insolente comme Figaro, de rendre hommage à Louis-Ferdinand. Je sais que c'est pas bien . Non pas parce que la canaille médiatique à décidé que Céline sent le fagot et qu'il convient de le passer sous silence comme un pet que la littérature aurait lâché à table. Non, mon seul frein c'est Céline lui-même. Je suis sûr qu'il me voit et se dit que les louanges d'un con à clavier, on s'en passe comme on sait se passer de la vérole ou de la gale. Allez, je risque malgré tout ; et pour la bonne cause ; pour te faire apprécier.

Tu sais qu'ici le drapeau noir flotte souvent sur le piquet à linge ; alors savoure ce petit extrait.
« Les riches, c'est facile à amuser, rien qu'avec des glaces par exemple, pour qu'ils s'y contemplent, puisqu'il n'y a rien de mieux au monde à regarder que les riches. Pour les ravigoter, on les remonte les riches, à chaque dix ans, d'un cran dans la Légion d'honneur, comme un vieux nichon, et les voilà occupés pendant dix encore ».

Tu feras toi-même les commentaires qui s’imposent .

mardi 15 mars 2011

Attention aux referenda...

...parce que ça se conduit comme une Dauphine un referendum : on a tôt fait de se retrouver sur le toit.
Daniel Con-Bandit, l'inégalable, vient de pondre une idée de génie : Un referendum sur le nucléaire. Pas con ; pas tellement pour le nucléaire mais pour le référendum. En effet, c'est une bonne idée d'en appeler au peuple pour trancher des questions de société sur lesquelles les gouvernants et l'establishment opposent un consensus qui a tout de la fin de non recevoir.

On pourrait ainsi imaginer un referendum sur l'établissement d'une peine capitale dans notre droit pénal, un referendum sur le regroupement familial, un refendum sur le maintien dans la zone euro, un referendum sur l'espace Schengen, un referendum sur la notion de droit du sol ou droit du sang, un referendum sur le droit d'entrée et de séjour des étrangers, un referendum sur la libération anticipée des taulards, un referendum sur le droit pénal des mineurs... bref, il y a au moins une chose à ne pas redouter en ce domaine : l'absence de créativité.

J'invite respectueusement la bien pensance à réfléchir soigneusement avant d'ouvrir cette jolie boîte de Pandore...

lundi 14 mars 2011

L’UMPS, simple effet de manche des Le Pen ?

Eh bien désormais, je ne suis plus tout à fait aussi sûr de moi et de la certitude qu'il n s'agisse que d'un effet de manche. Dimanche matin, je décidai d’accompagner ma compagne en ville ; ainsi s’expriment tous ceux qui finalement furent, sont et seront provinciaux au plus profond d’eux-mêmes ; et quoi de plus profond que le langage ?

Chemin faisant, j’aperçois de maigres grappes de passants devisant au loin sur les trottoirs. Parvenu en centre-ville (et encore, je ne t’ai pas écrit «...parvenu au bourg ») je compris la nature de ces attroupements : il s’agissait de chair à urne, c'est-à-dire de braves militants qui se tapent le lancer de tract urbain. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me rendis compte que les hyènes chassaient en meute : Les tracteurs UMP et PS main dans la main, devisaient benoitement, sur la pluie et le beau temps, accrochant de conserve le chaland, tels l’escorteur et l’aviso ! Ah la belle association de malfaiteurs ! Asinus asinam frecat me plais-je à dire ! Oui, l’âne fréquente l’ânesse. Incrédule, afin de vérifier que le lapin et la carpe ne sont pas aussi proches que l’arbre et l’écorce, je fis trainer mon ouïe mal intentionnée afin de saisir les détails de leur conversation. Ces gueux papotaient entre amis, échangeant leurs vues sur la vidéo surveillance. Si je choisis le verbe « échanger » c’est à dessein car les militants PS étaient d’accord avec les militants UMP. Formidable ! Quand je pense qu’il en est pour dire que les Français sont divisés ! Eh bien ils étaient d’accord ! Oui, tu as bien lu : D’accord entre eux ; c'était le consensus, le vrai, le beau, l’indiscutable. Quand tu as vu et entendu cela, tu es plus fier de ta carte d’électeur que de tes cartes Michelin. Cela fait très mal au cul mais l'UMPS, c'est tellement vrai.

Quelques mètres plus loin, une immense affiche publicitaire couvrant le kiosque à journaux s’offrit à ma vue : Marianne ; une grande manchette : La double tragédie. Le passant prend connaissance du « séisme Marine Le Pen (qui) menace d’écroulement la droite et la gauche » grâce à la légende écrite en plus petits caractères. Enfin, trois « bullets » façon Powerpoint nous apprennent que c’est la panique chez les sarkozystes et l’inconscience au PS, que le choix se résume à un suicide ou à des convergences républicaines et qu’enfin il existe des hauts fonctionnaires qui sont au service du Front national… Mazette.
On craint que Marianne n’ait, dans un élan bien légitime pour informer son lectorat, confondu les évènements : C’est au Japon qu’ont eu lieu les séismes. Le Japon a même eu droit au raz de marée ; toujours des précurseurs les Japonais...En France nous n’avons eu que des mauvais sondages ; ou des mauvais sondés, ou des mauvaises questions, c’est au choix. D’ailleurs certains ne veulent même plus de sondages : Plus de nouvelles, donc plus de mauvaises nouvelles ; le sondage ennemi du sondage. La démocratie ne s’exprime pas comme on le voudrait : allez hop, plus de démocratie ; demande un peu aux Irlandais pour voir.

Ici, chez Figaro, on entrevoit pas du tout, mais pas du tout les choses ainsi. Tiens, le séisme....pas perdu pour tout le monde, le séisme. Et pourquoi donc Figaro ? Oh, pour une simple raison. En imaginant que Marine le Pen soit présente au second tour, que crois tu qu’il se passerait ? mm… ? Conditionnés par un an et des décennies de pilonnage, les bonnets phrygiens et les sans culotte, qu’ils soient de la Gironde, de la Montagne, du Marais ou bien encore des Feuillants s’en iront tous glisser dans l’urne sacrée le bon bulletin qui ne sera pas un bulletin le Pen. Dès lors, celui ou celle qui sera présent au second tour contre Le Pen sera élu dans un fauteuil avec un résultat de république bananière. Finalement, le second tour, c’est comme l’X, les Ponts ou l’ESSEC : Le plus dur c’est d’y entrer car après tu ne peux qu’en sortir vainqueur. De facto la bonne stratégie consistera à laminer ses petits copains afin de faire ou premier ou second avec Marine et après c’est du gâteau ! Evidemment, le plus dur c’est de faire premier ou second mais après, adieu la crainte des mauvais reports de voix : on ne peut plus qu’être élu. La classe. Donc un séisme ? Oui, pour le candidat de « Pêche-à-la-ligne, pique-nique et tiercé » ou celui de « Protection des pécaris du Jurançon » qui ne manqueront pas d’être laminés par le vote utile, le bon vote utile qui permettra au bon élu de faire premier ou second avec la vilaine Tatie Marine. Ah, ça…ça ne va pas arranger les affaires de Nicolas Hulot, l’explorateur des scrutins en terre extrême ! Pourtant, en amoureux de la nature il sait que c’est commode un épouvantail ! Ca détourne les oiseaux de l’arbre ; et le jardinier (Nicolas, justement) peut bouffer ses cerises. Aussi, l’écroulement de la droite et de la gauche… ce sont des contes de Marianne ; l’un des deux s’écroulera, oui. Mais pas les deux. L’idéal aurait été de cuisiner sa soupe entre soi, sans la vilaine Tatie. Bon ; c’est jusque une question d’arithmétique : Les élections vont se gagner à la relative et non à la majoritaire : En effet, il suffit d’entasser le plus grand nombre de suffrages au premier tour et après c’est torché. ‘Peuvent donc se rhabiller les Trotskystes, les Trotsko-écologistes, les enculeurs de mouches tsé-tsé façon Taubira ou Dupont-Aignant, les Royalistes constitutionnels de mes deux et toute l’armada des gugusses à moins de 5% le blaud !!! C’est au premier tour que ça se gagne, ce qui semblerait bien profiter à…la gauche qui ne peut que se réjouir des lepenneries et même les encourager : ça leur fera souvenir de Mitterrand aux militants du PS, lesquels ne sont pas si inconscients que cela !!! Marianne ! Quelle usine à tartuffes ! Certes quelques uns à gauche pleurnichent par anticipation en pensant à Jospin et à la mésaventure de 2002. Je leur répondrai d’abord de sortir leur mouchoir, puis de se servir de leur tête et enfin de convenir qu’il faut être con à mâcher du foin pour se présenter à des présidentielles en trainant toutes les casseroles d’un premier ministre en exercice.

Ce que j’apprécie le plus dans la presse bien pensante, qu’il s’agisse de Télérama (par ailleurs composé d’excellents articles sur le Jazz et la radio) ou de Marianne, c’est ce sens aigu de la créativité linguistique ! On a le néologisme facile chez ce gens là ; le néologisme façon base line, comme en pub. Et ce matin là, Marianne me servait les convergences républicaines ! Ah les vaches ! Notes bien qu’il faut tout oser et qu’en plus ça passe. Convergence républicaine c’est le synonyme d’accord électoral de désistement mutuel. Ce n’est pas une maladie honteuse ; même pas une manœuvre. On s’arrange entre amis et quoi de plus naturel quand on est amis. Convergences républicaines ! Déjà c’est au pluriel donc on embauche et personne n’est en trop ; ensuite ça n’engage à rien et on ne converge qu’au nom des principes républicains. A ce tarif là, même Tatie Marine va pouvoir converger car le FN est bien entendu un parti républicain ; une république à droite, oui mon colon, mais une république quand même ! C’est là où le bât blesse le lecteur de Marianne et c’est là tout le comique de la chose !

Il y a une dernière chose que j’apprécie en gourmet : C’est le tropisme vichyste des canards du genre de Marianne. Tropisme vichyste ? Vous y allez un peu fort me direz-vous, surtout pour parler de la presse de gauche. Eh bien détrompe-toi et ouvre grands tes yeux de lecteur : Tu ne trouveras pas plus délateur qu’un canard de gauche ; c’est la lettre à la Kommandantur érigée en éthique professionnelle et j’en veux pour preuve le dernier bullet de Marianne consacré aux hauts fonctionnaires prétendument au service du Front National ; à cela, on dira d’abord que cette préférence politique ne regarde qu'eux et leur conscience, comme les magistrats ouvertement sympathisants du PS. Enfin on conclura que cette préférence politique de ces hauts fonctionnaires ne procède finalement que de l’équilibre démocratique : Cela ne fait que compenser les hauts fonctionnaires qui balancent au Canard enchaîné.

Couinininininininininininininininininininininininininininin!

lundi 7 mars 2011

Enfoncez vous bien ça dans le crâne

Quand je vous disais qu'on allait bientôt causer de sondages ! Oui causer, car parler, c'est tout autre chose. Ah il n'est  pas bien beau le sondage ! Consternant. Heureusement, le lot de consolation, ce sont les commentaires AUTOUR du sondage.
D'abord (il y a l'aîné) ce fut l'incrédulité -c'est pas possible- ; puis ce fut la désignation du coupable -c'est de la faute à Sarko- ; puis ce fut le déni -oui mais y l'est pas bon le sondage, pacequi y'avait pas Strauss-Cannes et Aubry dans le pannel- ; et enfin, la ré-écriture de la vérité -on va le refaire le sondage et on va voir ce qu'on va voir-. Ah, on a vu ; surtout lorsqu'on a appris que le fameux vilain pas beau sondage comptait également  Strauss-Cannes et Aubry. Je crains que l'on reparte pour un tour : Incrédulité, désignation du coupable, déni, ré-écriture de la vérité.
Ah, si seulement on pouvait pratiquer avec les sondages comme avec les referenda sur l'Europe : Le résultat du vote n'est pas conforme ? Allez on s'en fout, on re-vote ; ou bien "Allez on s'en fout, on  fait une loi qui va à l'encontre du referendum".

Finalement, l'emmerdant dans la démocratie c'est la démocratie. Ah si seulement on pouvait avoir une démocratie dans laquelle tout le monde est d'accord sur tout. A la limite, on ne prendrait même plus la peine d'organiser des scrutins.
Finalement, tout est au mieux nous voici prêts pour la théocratie.

En dehors de constituer une énième préparation à l'iranisation, cet horrible sondage aura sûrement le mérite d'éclaircir les rangs. Si une Marine Le Pen (zizi) est capable de réunir seule plus de 20% des suffrages, plus question d'éparpiller les voix. Voilà sans doute pourquoi le kaiser Sarkoko tente d'acheter Villepin et que de Besance à Bayrou en passant par Hulot et autres on se tâte pour savoir si ça vaut vraiment le coup de faire un score à une chiffre.

Montebourg-moi-le-cul a bien raison : Ce qu'il nous faudrait c'est une IV république ; quel beau terrain de jeu pour tous ces gens !

jeudi 3 mars 2011

Voilà les gars de la Marine

Sais-tu -on peut se tutoyer maintenant chère lectrice- la différence entre Sarkozy et Figaro ? Ne réponds pas "vingt cinq centimêtres", c'est là une approche au premier degré et tu sais qu'elles me répugnent.  Ne réponds pas non plus "une Rolex" ! Tu ne vas pas faire l'inventaire de la succession comme un vulgaire sympathisant socialiste ! Si on te laissait faire, dans deux minutes tu me parleras du Fouquet's et de Bolloré et si je ne t'arrête pas, tu vas me susurrer, tel le premier commentateur de You tube  venu, qu'il n'y a guère que le 147 à ne pas être passé sur sa femme, tandis que la mienne ne s'est contentée que de le prendre. Saches que cet humour de cégétiste n'a pas sa place ici. La différence entre Sarkozy et Figaro, c'est que Sarkozy ose tout et n'a honte de rien ; c'est à ça qu'on le reconnaît. Des preuves ? En vl'a.

Le fameux 147 avec un car Jeanpierre à côté

Imitant en cela son ancien mentor, Sarkozy part de loin, de très très loin, pour gagner une course de fond en laquelle, seul, il croit ; on pense à Chirac. J'ai même imaginé un  instant qu'après "mangez des pommes" on aurait droit "croquez des pêches" ce qui, pour cet homme vibrionnant, aurait été la plus imagée des devises. Sarkozy, qui a eu tout le loisir d'observer Jacques Chirac, sait qu'une campagne électorale à ceci de comparable avec l'agriculture : Il faut labourer le terrain. Et il laboure le bougre ! La seule chose qu'il puisse redouter ce n'est pas d'épuiser ses forces mais de déglinguer sa charrue ou de casser son soc.  Si le soc est intact, son socle électoral, lui, doit ressembler à un gilet pour descendre les poubelles ! Et je n'ai pas besoin de lire les vrais sondages (ceux des RG) pour imaginer l'envers du décor : En effet, pour que ce bon Nicolas découvre que la France appartient à la chrétienté, il faut vraiment que son électorat ressemble à une peau de chagrin. Comme je ne recule devant rien pour satisfaire ta soif de vérité, je vais te dire ce que seuls  savent Obama,  Régine et ta concierge, sur Nicolas le terrible :  Un soir de 2004 Sarkozy rencontre le diable, Belzébuth himself, le Malin en personne...et il signe un pacte avec lui : Il sera Président de la république mais son socle électoral se rétrécira à chaque mensonge qu'il aura prononcé. Seul Méphisto pouvait ourdir pareilles manoeuvres ! Car pour gouverner, il doit mentir, bien sûr ; il y est contraint, c'est ainsi. Et de nombreux gouvernants, ont dû, pour se maintenir au pouvoir, mentir comme des arracheurs de dents, ne serait-ce que pour maintenir le moral du pays ; tenez : "nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts" (Avril 1940, Président du Conseil).  Je ne te parle pas de la Mitte, tu en sais autant que moi sur ce beau sujet ; et on pourrait même évoquer le général avec son Algérie française. C'est ainsi, le mensonge est une méthode obligatoire de gouvernement, soit parce que les vérités sont cruelles, soit parce que Paris vaut bien une messe et que la fin justifie vraiment tous les moyens. Mais cela nous éloigne du sujet, bien qu'un bouquin de Balzac vaille mieux que mille aphorismes sarkoziens.

Notre sujet c'est la branlée diabolique ; l'affreux cadeau de Satan : Pour gouverner tu devras mentir et pour chaque mensonge, dix mille électeurs tu perdras. Ah, le bougre de Sarkozy, je m'étonne même qu'il ne soit pas en négatif à l'heure qu'il est ! C'est pourquoi je me les représente bien les vrais sondages des RG !... Bien catastrophiques, avec un vilain gros oeil qui est  non pas dan sla tombe mais à l'Elysée ; ce gros oeil regarde le petit Sarkoko : Ma-ri-ne-Le-Pen... Ouille mes couilles ! Vous imaginez Marine avec 21, 22, 23, 25 % d'intentions de vote ? mm ? Et un Sarkoko avec 18, 17 % d'intentions de vote ? mm ? Et il suffit qu'un socialiste n'obtienne que...19 % au premier tour -c'est jouable- et là, c'est la déconfiture sarkozienne ! Le big bang ! Sa femme -vous savez celle qui chante en langage des signes- devra reprendre la guitare pour faire bouillir la marmite et lui, le pauvre il tiendra la sébile : A vot' bon coeur... C'est pourquoi Super Sarkoko laboure et laboure encore le terrain en chantant les refrains pour charmer la doulce France : Les racines chrétiennes, la sécurité, l'islam (de rasoir).

La seule réelle surprise c'est Marine. Ouaille ? J'imaginais l'électorat de Coco bel oeil composé de septuagénaires phallocrates, d'adhérents de la FNACA, de machos en diable façon Spaggiari ou Bob Denars (à ne pas confondre avec Bob Morane, qui lui, chante avec Indochine). J'imaginais ces gars-là rétifs à l'idée qu'une femme puise les représenter. J'avais oublié un truc ; et un truc d'importance : Les femmes votent ; si-si et ce depuis 1945 dites donc ! Quant aux scrogneugneux qui ne pourraient jamais imaginer être managés par une femme et ne se saliraient pas les doigts avec un bulletin "Marine" ceux-ci  ont avantageusement été remplacés par des nanas qui ne se sont jamais reconnues dans Jean-Marie-le-Pencul mais qui peuvent désormais se reconnaitre dans une Marine, fumeuse, mère de trois enfants, divorcée et avec un job. Marine c'est l'archétype de la gonzesse française, mère isolée qui cloppe pour oublier les fins de mois qui commencent le 8. Sûr que pour récupérer des voix (dans le cas de Carla, par contre, c'est foutu) le camarade Sarko va devoir se construire un sacré râteau (faute d'en prendre un) pour ramasser large. Je crains hélas que les ray-ban, les bracelets-montre portés façon gourmette et les bronzettes en yacht ça ne fasse pas rêver les clientes de Lidl et de Leclerc.
Finalement, la seule chance de réélection du Kaiser Sarkoko repose sur les frêles épaules de la gauche ; on peut lui faire confiance à la gauche !

mardi 1 mars 2011

Révolutions au maghreb ? Attendez-vous à savoir...

...comme disait Geneviève Tabouis ! Mais à savoir quoi ? Ouvre tes jolis yeux, charmante lectrice et tu découvriras la troublante beauté du colibri.
Célèbre pour gober des mouches, le colibri s'est également taillé une réputation sûrement injustifiée de légèreté et de sottise. Le colibri perd la mémoire en volant, tel un écervelé. D'autres oiseaux rares qui pépient dans les salles de rédaction ou autres lieux où l'on cause peuvent allègrement rejoindre la grande famille des colibris laquelle, si je ne Mabouse -Docteur-, doit bien compter une cinquantaine d'espèces. Si je te parle de ma bouse, c'est que j'aime bien me prendre pour un lecteur de Télérama et regarder des films en V.O ; et en germain dans le texte, Doctor Mabuse se prononce doctor mabouse ; voilà.
- Merci Figaro, je me coucherai moins conne ce soir.
Et si tu insistes, je te dirai qui est Geneviève Tabouis petite insolente.

Auparavant, je ne résiste pas à te confier ma dernière pensée à la con. Tu connais twitter ? Of course yes tu connais, biscotte (Heudebert) tu es à la coule de tout ce qui fait le charme inégalable du XXIè siècle. Twitter, cela évoque pour moi, l'oiseau qui pépie. Twiit, twiit, twiit ; et hop, un coup de bec dans l'herbe ; twiit, twiit ; et hop, une merde rampante dans le bec. Pour un mauvais esprit tel que votre Figaro, il n'y a pas de hasard et si twitter est un des vecteurs des révolutions du Maghreb il y fatalement une parabole cachée là dessous : "Les establishments twittent et la révolution passe" pourrait on dire ! Et ça, tu les connais, pour twitter, ils twittent ! Ils twittent les colibris et
de tout leur ethnocentrisme car pour eux, tout gugusse portant pancarte ou posant son cul sur le bitume, irradie la pure lumière de la liberté en marche. C'est le printemps des peuples encore et encore recommencé. Aussi, les soulèvements de Tunisie, d'Egypte de Lybie et d'ailleurs fleurent bon, non pas le jasmin, mais l'éveil démocratique. Quels colibris ! Céline (pas celle d'Aufray, l'autre) leur a pourtant appris que l'histoire ne repasse pas les plats. Oui mais, Céline est à l'index ; si l'on peut dire, Frédéric Mitterrand se le met au cul - Céline, pas l'index mauvais esprit ! -. Quoiqu'il en soit, nos colibris auraient tout oublié ! S'ils avaient une tête, ils auraient médité sur la révolution de 89, cette révolution faite par les compagnons et les portefaix du Paris prolétaire et engrangée par une bourgeoisie bon teint qui se glissa dans les habits de la noblesse avec la volupté du maitre d'hôtel qui siffle les liqueurs en douce : Les jacobins, Bonaparte...des avatars  que tout ça. La fille de la révolution c'est le XIXè siècle, la bourgeoisie absolue !


Puisqu'il faut tout t'expliquer douce lectrice, dans une révolution t'as ceux qui pensent, puis ceux qui poussent au crime et enfin ceux qui prennent les balles. En général, ce ne sont pas les mêmes. Les colibris n'ont vu que ceux qui prennent les balles. Et pourtant ! Tarik Ramadan (poil au cul) l'a bien dit et bien écrit : "Naturellement, si les frères musulmans arrivent au pouvoir, c'est le droit cornique qui s'appliquera". Of course. Tarik Ramadan est à la guerre (car c'est la guerre ma chérie) mahométane ce que Jacques Duclos fut au communisme. La seul différence tient en ce que Duclos n'était pas parent avec Staline  ;c'est ce qui le différencie de Ramadan, petit fils du fondateur des frères musulmans ; tu t'en souviendras lorsque tu l'entendras, d'une voix suave comme un loukoum, te dire que l'islam doit avoir toute sa place en occident. Une révolution n'est jamais le fruit du hasard. D'ailleurs  celle-ci frappe au coeur du Maghreb, dans le pays le plus instruit et le plus laicisé (si tant est) : La Tunisie. La révolution frappe en Egypte, pays pivot de la paix proche orientale. La révolution frappe en Lybie, là où l'islamisme n'avait jamais été le bienvenu. Comme il est écrit dans le Coran "lorsque tu es inférieur en nombre quelque part, tais tes croyances, sois comme l'oiseau dans sa cage". Aujourd'hui, les islamistes commandés par l'Iran sont prêts. Présents. Ils sont en retrait. Ils observent. Ils s'infiltrent. Ils s'installent. Puis ils n'auront plus qu'à ramasser un pouvoir qui n'est même pas à prendre, dans des pays vides de corps constitués non compromis et sans élites de rechange.

Les colibris ont déjà oublié qu'un mauvais Saddam Hussein est préférable à une bonne guerre. Ils pépient et imaginent un maghreb démocratique, avec des élections et pourquoi pas des femmes députés ou ministres ! Mais l'idée même de démocratie est incompatible avec l'islam qui ne peut être pris  ou refusé qu'en bloc car c'est à la fois une religion, un code civil et même un code de commerce. On ne pactise pas plus avec l'Islam qu'avec le Marxisme. L'un et l'autre ont en partage d'être des doctrines de conquête et d'asservissement. Ce n'est pas non plus un hasard si la démocratie est née dans une civillisation chrétienne. Le Christianisme fait prévaloir l'individu ; 'suffisait d'inventer l'urne et l'individu se mué en citoyen. Attends-toi à savoir, belle citoyenne, que des républiques islamiques seront prochainement à deux heures d'avion de Paris. Souviens-toi que la presse française à justifié la généreuse et omniprésente couverture des évènements de Tunis par le fait que la France abrite 600.000 (oui !) Tunisiens. Finalement, la seule question encore en suspens est celle-ci : Ces 600.000 personnes sont-elles des ressortissants tunisiens ou s'agit-il des braves gars qui exhibaient des cartes d'identités françaises devant des caméras sur fond de voitures qui brûlent ?

Attends-toi à savoir que la guerre mahométane entre dans une nouvelle phase ; l'histoire accélère son pas...