lundi 16 février 2015

Ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta !

L'islam(isme?) a parlé au Danemark comme il a parlé en France. Terrorisme nous dit-on...
 
En tripotant un peu Clausewitz, on pourrait écrire que la guerre est la continuation des relations internationales par d’autres moyens que la diplomatie. L’ONU définit le terrorisme en ces termes : C’est l'équivalent en temps de paix d'un crime de guerre. Ca a le mérite d’être concis mais ça a le désavantage d’être laconique. Néanmoins, si c’est l’équivalent d’un crime de guerre c’est qu’il est commis dans un cadre équivalent à celui d’une guerre. On n'a pas dit qu’une guerre était déclarée on parle juste d’équivalence…Le terrorisme serait une guerre menée par des personnes non incorporées dans une armée régulière ayant pour cibles indifférenciées des civils, des militaires ou des intérêts pour d’autres motifs que le profit.

Les actes terroristes menés par des sujets de l’Islam ne remontent pas à la semaine dernière. On ne sait que choisir. Certains ont besoin d’une canne ; moi, j’aime bien les dates. C’est bien en 1972, avec le massacre perpétré par Septembre Noir à Munich durant les jeux olympiques contre des athlètes israeliens que le terrorisme d’Islam entre dans son ère moderne.  Ce terrorisme franchit délibérément les frontières des terres d’Islam pour s’attaquer soit à Israël, soit à l’occident. 1972 ! Le ressort de ce terrorisme était remonté de longue main. Il a gardé encore aujourd'hui sa vitrine intellectuelle : Les frères musulmans, organisation créée à la fin des années 1920…
Cette guerre cachée sous le tapis depuis bientôt quarante ans ne peut plus désormais  nous être dissimulée. Trop d’actes terroristes se succèdent pour pouvoir les diluer dans le magma des informations diffusées par les mass-media pour réduire leur importance. Le terrorisme auquel nous faisons face recrute ses forces « chez nous » c'est pourquoi il ne peut pas y avoir de front ni d’arrière puisqu’il n’y a ni affrontement directe d’armées ni de solidarité unanime de l’arrière pour soutenir le front : Ce n'est décidément pas une guerre conventionnelle. A cet égard, prions pour que jamais ne survienne une vraie guerre car on aurait légitimement quelques incertitudes quant à la loyauté des mobilisés tant le terrorisme d’Islam recrute en France des ressortissants de nationalité française.
Cette guerre que l’on cache sous le tapis depuis bientôt quarante ans montre son visage : L’ennemi est à la fois dehors et dedans. On ne peut pas aujourd’hui parler de cinquième colonne mais des quatre dernières colonnes !
Qu’a-t-on fait pour éviter cette guerre ? C'est toujours la même question dans les démocraties. Et c'est toujours la même réponse : Rien. Toutes les âneries, les humiliations possibles et imaginables auront été commises à l'égard des musulmans. Soutien de coups d’état en Lybie, en Tunisie, en Egypte ; guerre en Irak ; soutien de l'Irak contre l'Iran ; guerre en Afganistan, mépris de la Palestine depuis…le début pourrait-on dire. De plus jamais politique plus anti-arabe n’aura été menée par la France que depuis ces trente dernières années. Paradoxalement, jamais on aura plus favorisé l’instauration d’un islam sans-gène : Des salles de prière installées dans les usines Citroën au cours des années 70, aux prières de rues des années 2010…en passant par la bouffe sans porc dans les écoles, c’est un florilège de reculades maniérées sous couvert de laïcité et de vivre-ensemble. Cette politique schizophrène antimusulmane à l’extérieur des frontières et pro musulmane à l’intérieur nous place au bas d’un mur infranchissable. Placés au pied de ce mur, d’un côté l’anti sionisme – expression dandy de l’anti sémitisme– de gauche et de l’autre côté la bienveillance pro musulmane des libertariens se poursuivent et tournent en boucle comme un programme mal écrit. Placés au pied du mur, l’élégant mépris de l’argent, du juif et de l’Amérique d’une part et l’amour infini de l’étranger à la fois réservoir à voix et antidote de la culture gréco-romaine et fatalement pétainiste laissent notre société tétanisée tel le gibier devant les phares de l’automobile.  Ne restent que les paroles incantatoires, répétées comme des formules magiques : Pas d’amalgame, Islam de paix, Islam de France, diversité, apartheid et autres fariboles.    
La guerre c’est le mouvement. Notre société, coincée au pied du mur tourne sur elle-même –toupie folle– étourdie par l’anti sionisme des uns et par la détestation hystérique des valeurs occidentales des autres ; coincée et paralysée. Réduite à des incantations de sorcier : Abracadabra, padamalgam…
Nous nous préparons une bien étrange défaite qui, nouveau balbutiement de l’histoire, ressemble fort à une nouvelle trahison des clercs. Bis repetita placent.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire