mardi 19 juillet 2011

L-F Céline, la FNAC, la Police des idées, la calibration de la culture

La F.N.A.C. obéit servile à la bien-pensance gouvernementale ! La F.N.A.C. soustrait Céline à l’attention de ses clients !

Voilà bien des gueulements sans fondements ; des invectives de provocateurs ; on attend même que ceux-ci stigmatisent qui ou quoi ; on devine déjà que de telles apostrophes ont des relents de gna-gna ou bien de gnan-gnan ; on se doute bien que de pareils connards capables d’insulter un fonds de commerce hautement honorable tel que la F.N.A.C. sont incapables d’un jugement citoyen ! Ouais, on se doute, on devine et on s’attend ; on s’attend au pire bien sûr ; on s’attend à ce que de tels excités ne nous soient amenés ici que dans les fourgons de cet autre-là, ou encore de cet autre-ci ; des fourgons !


Eh bien on a tort.
 
Voici de cela quelques jours j’ai provisoirement quitté l’Altermondie -autrement dit la région parisienne- pour un coin d’Europe de l’ouest, plus précisément pour une province de C’pays. Voulant apprendre à lire, je monte à la sous-préfecture pour acheter un livre ; t’as bien lu : Pas une carte routière ou un recueil de recettes de cuisine, non ; un livre. Hélas, ce pauvre bled est bien mal loti puisque l’indispensable FNAC n’y a pas ouvert de représentation. Tentant le tout pour le tout, je me risque dans la librairie locale, soit dit en passant, un grand commerce puisqu’il s’élève sur quatre étages et sur des mêtres et des mêtres carrés.


Parvenu à l’étage de la littérature, je flâne, nez au vent, confiant, abandonné, heureux. Et vlan ! En face de moi, une tête de gondole consacrée à Céline ; merde ! Stupéfaction. Incrédule, j’en fixai l’image pour vous, pour l’histoire, pour moi également afin pouvoir me prouver, le lendemain matin, qu’il ne s’agissait pas d’un rêve.




Eh bien non ; pas de rêve. Mais un cauchemar. Une cauchemardesque conclusion. La F.N.A.C. manipule les esprit des clients ; c’était là, évident, sous mes yeux. Comment une librairie d’une sous-préfecture de province peut-elle consacrer un morceau de son espace de vente à un écrivain tandis que la F.N.A.C. s'en dispense, a fortiori dans un de ses magasins installé dans la capitale de C’pays. Incompréhensible ; ou, si ; très compréhensible. La F.N.A.C. t’apprend à penser ; fais-pas ci, fais-pas ça ; pas de relents, pas de fourgon, pas de stigmates ! Des citoyens ; voilà ; des citoyens lecteurs ; et qui lisent bien ! Des lecteurs aux lectures citoyennes approvisionnés par la F.N.A.C, magasin de propagande et de servilité qui se couche là où des entreprises régionales se tiennent debout. Lisons en paix, la F.N.A.C veille, aux ordres du ministère de la culture, de la néo-mitterrandie, de la pensée unique validée par Médiapart, La LICRA, le MRAP, les Verts, la rédaction de Libé, l'Université, le Monde, France Inter, SOS Racisme, le DAL et autres associations de pleureuses. Ah ! Surtout l'Université françouaise que le monde entier nous envie! Vous en voulez ? Mais prenez-là ! Elle se donne à n'importe quel maquereau l'université !

Oui, joli monde de connards ; de censeurs aux pensées vénéneuses ! Allez en paix ; tous ! Mitterrand, F.N.A.C. , citoyens ; débarrassez-nous le plancher ! Libres ! Libres d’aimer ou d’ignorer qui on veut ; libres ; libres ; Libres.

Comme il m'aurait plu qu'une librairie de province fronçât le nez sur une litterature pornographe, grossière, salingue, raciste ; une sale littérature même pas humaniste. Une littérature à relents. Eh bien même pas. La censure, c'est Paris qui en donne le "la" et dans ses magasins les plus emblématiques.

Ta gueule Paris !

1 commentaire:

  1. Retrouvez toute l'actualité célinienne sur : http://lepetitcelinien.blogspot.com

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