mardi 24 août 2010

Vous aurez toute la vérité !


La France entière (de Yannick Noah à la Dame Pipi de la Gare de l’Est en passant par la comtesse Zazie et Francis Pas Brel) s’agite comme un volatile à propos de cette histoire de Rom. Allez, un petit ver de Rhum avant l'éxécution de Nicolas Badinguet, l’empereur de la France rétrécie.

Si la France s’agite (disons plutôt, si c’pays s’agite) tu t’agites aussi, lecteur soucieux de vivre avec ton temps ; et tu voudrais tout savoir. Deo gratias ! Heureux homme ! ton navire a accosté le port de Figaro : tu sauras tout.

Pourquoi Badinzy (si je fais joujou avec Najy-bosca ou avec le tréma qui orne le « O » de Sarkozy, un des logiciels fouineurs de la police des pensées honteuses va repérer notre blog – ah, vilain collabo, tu rigoles moins quand je dis notre – )… Reprenons. La merde avec les parenthèses, les tirets et les points de suspension, tient en ce que les laborieux de la Sergent-major tels que moi deviennent rapidement incompréhensibles. C’est ce qui fait toute la différence entre l’écrivain et le tâcheron ; c'est ce qui explique, entre autres, le profond respect du Général de Gaulle pour les écrivains, lui qui en chiait des ronds de chapeau pour écrire trois phrases. J’ignore si tu as déjà chié des ronds de chapeau mais essaye, juste pour le fun, –mmm, on est in aujourd’hui– ou pour le plaisir des sensations extrêmes –très très in, je le confirme–. Déjà un colombin durci par… on ne sait, un voyage en avion, en voiture, un sac de riz, ce que tu voudras, c’est parfois pénible à chier, mais le rond de chapeau, là, c’est le supplice. D’où mon admiration non feinte – t’es fier Figaro ? – pour le monde homosexuel masculin : je ne développerai pas. En résumé, le général admirait sincèrement les écrivains ; tellement qu’il a parfois été intimidé au point de ne mâchouiller que des banalités ; ainsi avec Bernanos. Ils ont clapé ensemble dans l'immédiat après-guerre et n’ont réussi à échanger que des conneries sur le fond de l’air, les forêts de Colombey et le prix de l’anthracite de Charleroi.

Revenons sur terre, abandonnons Charlot et Geogeo. Pourquoi Badinzy 1er s’est-il lancé avec son ami Papy Rougeot dans cette aventure romaine ? Déjà, je ne jette pas la pierre à Papy Rougeot. J’ai un ami d’enfance moi aussi. Cette amitié remonte au lycée (vous savez, ces endroits dans lesquels on passait trois ans et à l’issue desquelles on passait un examen et non pas un concours avec un nombre de places équivalant à 80% des inscrits). Eh bien si mon ami était dans l’embarras (à notre niveau cela pourrait  s'imager par le fait qu’il ne trouve plus pour, sa DS 23, de chafouineur à berlingage électronique dans le commerce ) j’aurai à cœur de lui trouver cette pièce rare afin qu'il préserve son antiquité en parfait état ; parce que c'est mon ami. Papy Rougeot, c'est pareil ; c'est l'ami de l'Ouvrier Badinzy.

Papy Rougeot a jeté, avec la bénédiction Urbi et Arbitre – comme dirait Béru – de l’Elysée, son dévolu sur les Roms. Décision aux désastreuses conséquences : Parait que de Grineouiche-villaige jusqu’à saint Germain des prés, le monde en reste baba ; Sans rester cool d’ailleurs… Vous me direz, s’il s’agit de rhums… Bref, l’ami Rougeot court la route du Rom… Je crains qu’en fait de route du Rhum, l’ami Rougeot ne doive négocier un demi tour pour faire son chemin de Damas (il pourra y retrouver les Hariri et peut-être les Chirac, on ne sait pas). Pourquoi Rougeot et les conseillers de Badinzy 1er ont-ils pondu ce plan boomerang ? PARCE QU’ILS N'ONT RIEN TROUVE D'AUTRE. Et pourquoi donc ? En matière de criminalité, les prisons françaises sont remplies, à raison de 85 % des places disponibles, de ce que le langage lustré désigne par l'expression feutrée de populations d’origine étrangère ou émigrée. Allons plus loin. Qui sont ces émigrés ou descendants d’émigrés ? Des maghrébins, des arabes, des noirs. Prenons les noirs. Lorsque les premiers explorateurs et les premiers commerçants ont fait leur connaissance, ils déambulaient dans la brousse avec une feuille de vigne sur le cul, heureux comme des rois en plein mégalithique. Et vous voudriez que Rougeot s’en prenne à ces braves gars qui en un siècle et demi se sont à peu près avalé un bond culturel et technologique de six millénaires ! Donc s’en prendre aux noirs : Mauvaise idée ; en plus, dans le nombre, il y a des Mahométans ; on y reviendra.

Prenons les maghrébins et les arabes : Des victimes, les pauvres ! Prenons Commercy : C’est la capitale de la madeleine ; prenons Nogent : C’est la capitale du chlasse. Prenons Verdun : C’est la capitale de la dragée. Prenons Ouarzizi sur Oued : C’est la capitale de la prise d’otage. Déjà l’otage c’était le pain béni –si l’on peut dire– du maghrébin à l’époque de Molière (mais qu’allait-il faire dans cette galère ?). Vous imaginez l’image ? La réputation ? Le maghrébin c’est le mec qui écume la méditerranée pour choper le commerçant vénitien ou marseillais et le rendre contre rançon ; malheur au smicard médiéval qui, lui, était étripé ou pris comme esclave si sa famille n’avait pas de braise ! Et Riadchoufchouf ? C’est la capitale de quoi ? De l’esclavage mon pauvre monsieur. L’arabe c’est le gugusse qui t’attrape le noir qui passe par là pour t’en faire un esclave et ce depuis plus d’un millénaire et ce en moins de temps qu’un Ghanéen t’obtient une A.P.L chez Delanoê. Qu’est-ce que cela signifie ? Les maghrébins et les arabes sont pauvres, tellement pauvres, sans ressources ni richesses naturelles, ni agriculture et ce de manière endémique, qu’ils en sont réduits, à leur corps défendant, à vendre des otages ou capturer des esclaves ! Et vous voudriez emmerder ces pauvres gars ? Donc s’en prendre aux maghrébins et aux arabes : Mauvaise idée ; en plus, il y a parmi eux une majorité écrasante de Mahométans; on y reviendra.


Alors, sur qui récupérer des voix à droite, montrer que l’on tient la maison France bien propre et qu’on l’a bien en main ? Sur-les-Ro-ma-nos. Simple. Ils ne sont pas français, donc ils remplissent la condition première ; ce sont des mendiants qui, comme Gini, ont un goût étrange venu d’ailleurs ; ils ne sont ni noirs, ni arabes, ni maghrébins : par conséquent, pas de pétrodollars, pas de siège à l’Ohenul, pas chantage au pétrole à la clé. Ils ne sont pas quinze millions en France, donc pas de banlieues en feu si on les bouscule un peu. En plus c’est pas Manuel Laguitarra qui préside les States mais Barack-Obama-le-grand-sage-inspiré-qui-va-sauver-le-monde. Donc, pas de risque de froisser Superbarraque en attrapant des gratteurs-de-guitare-voleurs-de-poules. Voici donc des étrangers, minoritaires en Roumanie, catholiques, ultra minoritaires chez nous : Bref, ils ont la gueule de l’emploi, la tronche du coupable, le profil du fout-la-merde. Mieux que tout cela, ils ont la tronche du bon coupable : celui à qui on peut bourrer la gueule sans que cela déclenche des émeutes en Seine-Sainte-Arabie. On aurait pu prendre les Juifs mais ils ont déjà donné ; Ou les Portugais, mais ils bossent ; ou les Japs, mais il ont eu Hiroshima ; ou les Anglais, mais ils ont leur cuisine ; ou les Amerloques, mais ils ont l'affirmative act ; ou les Russes, mais ils ont les Tchetchènes. Ce n'est pas facile, hein ? Bref le Nichboul, c’est le bouc émissaire idéal ; le bon fumier sur qui tu tapes et qui te réconcilie tout le monde. En plus, le Nichboul n’est pas Mahométan ; on y reviendra dans une conférence future. Finalement, le Nichboul c’est comme un français : Il est de culture Judéo-chrétienne ; Il a tort ; il n’est pas chez lui et il doit fermer sa gueule. Seule différence avec un français, il n’a pas de pognon : les rôles sont inversés ; ce n'est pas lui qui se fait ponctionner son fric par l'état, mais c'est l'état qui lui ouvre les cornes provisoires de notre abondance...

Les temps seront durs pour nous lorsque nous serons irrémédiablement pauvres : les noirs, les maghrébins et les arabes ne voudront plus de nous ; ils nous renverront dans notre pays. Finalement, l’avenir des Français, c’est vraiment l’exode.
Sales français - tellement cons qu'ils ne savent même
pas prendre le train - repartant à pied vers leur sale pays de chrétiens

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