Tu auras pris note, ô lecteur auquel rien n’échappe, que je n’ai pas cru bon tremper ma plume et pisser des lignes au sujet du scandale des quotas. Ma plume était dans mon cul et à bien y réfléchir il n’y avait vraiment aucun motif sérieux pour l’en ôter toute affaire cessante. Rafraîchissons ta mémoire car une cabale chasse l’autre : A l’insu des participants, une réunion de travail à la Fédération Française de Football fut enregistrée puis communiquée au site de propagande socialo-trotskyste Médiapart. Au cours de cette réunion, les participants, dont Laurent Blanc (déjà il partait mal) évoquaient entre autre sujets, le sort des sportifs de haut niveau binationaux et la possibilité de déterminer des quotas de ces joueurs.
Chacun se souvient des commentaires enflammés de la bien-pensance et du procès en sorcellerie instruit par ce que la France compte de bigots de la modernité altermondialiste dans l’establishment. Je conviens que je suis autant passionné par le foot que par le monde de la collection de boites de Munster ; autant dire que je m’en tape joyeusement le coquillard sans pour autant porter un jugement négatif ni à l’univers du fromton ni à celui de la pompe à crampon : J’y préfère le Calendos, accompagné bien sûr d’un pinard bien burné.
Bref, pas de quoi fouetter la chatte de ta copine pour cette histoire de réunion. Eh bien un ministre (des sports ! Tu vois le genre !) a tout de même trouvé le moyen de monter au chêne (cocotier ça fait colonialiste, Médiapart l’a dit et j’en tremble) pour brandir le martinet des sanctions et sommer le pauvre Blanc de s’expliquer. Comme de juste, l’information diffusée par Médiapart était tronquée et il s’avère que les participants à cette réunion évoquèrent ce sujet sans passion ni racisme et le clôturèrent en excluant toute idée de quotas. Tout ça pour ça ? La police de la pensée n’a vraiment, mais vraiment rien à foutre. A croire que toutes les polices sont désœuvrées au point de tuer le temps avec des missions sucre d’orge. Les uns espionnent les réunions les autres remplissent le tiroir-caisse avec l’automobile.
On aurait apprécié que ce brave palefrenier de la cavalerie socialo-trotskyste, ce cher Edwy Plenel, lance aussi la cabale lorsque l’inégalable Anne Lauvergeon déclara qu’à «à compétences égales, et bien, désolée, on choisira la femme ou on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair». Bravo Lauverge ! Tu vas encore plus loin, on sens que tu as fait Normale-sup’ ! On pulvérisa ici tous les records puisque cet âne d’Anne nous servit en une phrase une discrimination fondée sur le sexe et une autre sur l’origine de l’individu. Et encore faut -il rappeler que Lauverge parlait de la stratégie d’embauche de son entreprise et n’en n’était pas au stade du débat et de la réflexion comme la Fédération de football. Bien entendu, le silence autour de cette déclaration qui relève du pénal et par conséquent interdit à un dirigeant d’exercer ses fonctions, passa comme lettre à la poste dans un silence assourdissant de complicité ; sales collabos !
Notes bien que "virer le blanc" cela existe déjà à Science Pot, les étudiants d'origine française ne le savent que trop bien ; ils serrent les fesses et croisent les doigts (difficile ça) pour qu'un étudiant d'origine étrangère n'ait pas une note égale à la leur : en effet, si c'est le cas, les étudiants d'origine française peuvent toujours se présenter à l'ENA ou retourner en fac !! Mais répondons à cette question qui te brûle les lèvres : Mais d’où vient Lauverge ? Un vrai brevet de Conformité ambiante : Elle fut adjointe au secrétariat général de l’Elysée du temps de La Mitte puis elle fut sa représentante personnelle chargée de la préparation des sommets internationaux. Souhaitons ne pas devoir un jour découvrir qu’elle entretint un fils caché avec les fonds d’AREVA ! Quoique, découvrir ou ne pas découvrir…quelle différence ? Et à tout prendre ne vaudrait il pas mieux, à l’instar des cocus, ne jamais savoir, eux qui comme nous, savent en dernier ?
Oui, on ne sait pas grand-chose -en dehors des friandises de Médiapart et autres prêts à penser- et comme il en des cocus, ce n’est peut-être pas plus mal.
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