dimanche 15 mai 2011

Strauss-Kahn : Après le Père la Victoire, le Père la biroute

Merci, merci cent, merci mille fois  ; ça c’est de l’info, de la vraie, de la pure, de la bonne, de la pas coupée ; c’est de la brute de décoffrage, du premier jus d’alambic. Jamais aucun échotier, aucun journaliste, aucun chroniqueur voire aucun annaliste -fut-il (et non pas futile) annaliste du net- n’aurait pu rêver pareille nouvelle. Strauss-Kahn, Monsieur Strauss-Kahn se retrouve chez les argousins amerloques avec un procès au cul et la taule lui pendant au pif pour avoir tenté d’abuser d’une soubrette. Ah les badineries ancillaires ne sont certainement plus ce qu’elles étaient ! Plus question de lutiner la bonniche !
L’amerloque est puritain. Il nous en a déjà chié une pendule, avec balancier et aiguilles comprises, pour les badineries entre le président Clinton et sa Monica ; les pauvres ! Dire qu’il leur fallut avouer que la mimine présidentielle se munissait de cigares (et si ça se trouve de La Havane pour ne rien arranger) pour asticoter la chagatte de la pauvrette ! A ce train -de derrière- là, jamais Clémenceau n’aurait pu nous faire gagner la guerre quatorze, lui qui était également -ainsi le rapporte la chronique- un sacré gaillard. Il est vrai que l’ami Strauss aurait un peu, voire beaucoup, forcé la dose : Quand elles disent non, c’est pas oui et si on insiste et qu’on reçoit des beignes, ça s’appelle quand même une tentative de viol. L’amerloque est, en dépit de tout cela, très puritain ; c’est le côté Calviniste et Luthérien. Le côté pète-burne du Protestant qui fait que le Hollandais ne met pas de rideaux à ses fenêtres parce qu’il n’a rien à cacher aux autres. Pour le sexe, c’est encore mieux : Une jeune ricaine a longtemps préfèré te sucer que coucher, histoire d’arriver à peu près entière pour les alentours du mariage ou du moins pour l’homme supposé de sa vie. Et encore ; sucer ! Ces gens là appellent une pipe un « blowjob ». Blow job ! Quand tu sais que « to blow » veut dire souffler et « job » veut dire boulot ou occupation, tu te rends compte qu’en plus ces gens là n’ont rien compris.


Pour autant, c’est un sacré loustic le Dom’ ! Queutard invétéré. Un de mes amis parmi les plus proches est également un tourmenté du bigoudi. Une chèvre avec des baskets...mais il te baiserait la chèvre ! Je l’ai observé l’animal. Tu dirais la station radar de la base aérienne 133 ! L’Œil en perpétuel affut, il te renifle la minette tel le pointer ; et pas n’importe laquelle ! l’aventureuse, la libertine, la midinette, bref, l’authentique chair à biroute. Imaginons qu’il n’y ait pas de cœur ou de cul incandescent dans le secteur : Eh bien il te baiserait une serrure. Et alors là, vas donc expliquer ça à Bricard ou à Vachette ! Tu leur rapporte le truc, les mecs n’ont jamais vu ça, même au cours de tests anti-terroristes ; la serrure ? A la rigueur tu la monte sur la porte de ton poulailler pour qu’elle finisse sa vie ou bien tu la refile à un ferrailleur pour la récupération des métaux, mais n’espères pas t’en servir à nouveau normalement ; c’est fini, détruit, dézingué, démantibulé. Bref, il faut qu’il cavale à tout prix, le bougre. Comme Dom’. La seule différence c'est que mon ami sait s'arrêter à temps : il n'est quà demi tourmenté du bigoudi. Dom' lui, c'est du 100% ; du reptilien pur et dur (c'est le cas de le dire). Sacré Dom ! Un jouisseur en somme. Fric et gonzesses. Amour et gloire. Tu dirais un feuilleton de M6 ou une saga d’été. Comme quoi les queutards ont tous un profil différent, car autant Dom’ balance sa fraiche en veux-tu en voilà, autant mon ami souffrirait d’une paralysie intermittente du morlingue et est beaucoup plus dépensier avec sa bite qu‘avec son chéquier ; remarque, Clémenceau également ne donnait pas, lui non plus, ni dans le fastueux ni dans la dépense compulsive. A chaque queutard son profil en somme ! Le queutard… c’est avec le cocu le personnage préféré de la Grande Comédie de la Vie dans des pays latins comme le nôtre ; l’héritage lointain de Rome sans doute. Tu imagines bien que Calvin à Genève ou Luther à Eisleben, ça rigole un peu moins qu’entre les sept collines !


Toujours est-il que nous voici avec une future campagne présidentielle sans dessus dessous, avec une gauche amidonnée comme une coiffe bigoudène et qui se drape dans une dignité grave, se frappant le cœur avec la présomption d’innocence. On eut vraiment aimé entendre et voir cette retenue à gauche lorsque l’honneur d’Eric Woerth fut jeté aux chiens comme l’a si bien déclamé Mitterrand. Cette comparaison étant faite, j’ai utilisé le moteur de recherche Google aux fins de glaner toute information nouvelle au sujet du Dickgate (scandale de la bitte). J’espérais ne pas trouver la suggestion « Strauss-kahn juif » dans la fenêtre de saisie, eh bien si figure toi, lecteur candide. Si, il y a une pelletée de farceurs qui ont besoin de s’assurer que Dom’ est Juif. Un peu comme Victor Pivert dans Rabbi Jacob : « Dites-moi ma biche, alors Salomon est Juif ? ». Non-non aurais-je envie de répondre aux cyber-corniauds qui ont tapé cette recherche au point que Google l’ait mémorisée. Non, Cahn c’est pas Juif, Le Guen c’est pas breton, Carliez c’est pas chti’mi, Muller c’est pas alsacien, Chappaz c’est pas savoyard, Rossi c’est pas marseillais. Au cas où un de ces mahométans ou trotskystes aurait encore une incertitude, levons une dernière fois le doute : Eric Woerth n’est pas Juif.

Quant à Dom’, il n’est à ce jour pas coupable. Peu suspect de soutenir la gauche, je dois probablement me situer dans une nébuleuse comprise entre Lafayette et Tocqueville ce qui ne me rend pas suspect de complaisances à l’égard de DSK (Dick Super King). Pour autant, il ne s’agit pas de traiter Dom’ en coupable, en dépit de la batterie de casseroles qui bringuebale derrière lui. L’homme de droite est droit ; il respecte le droit et les droits car l’individu est au centre de la société. Il jouit de droit fondamentaux inviolables. C’est pourquoi, on ne se repaitra pas ici des chairs meurtries de la bête blessée. Tout au plus se détachera-t-on la plume du cul pour se faire le plaisir de bons mots et de belles formules, fussent-elles grasses à souhait : Sachons honorer Rabelais. On laissera également notre esprit vagabonder dans la douceur des pays de Loire pour se rappeler au bon souvenir de Descartes.

Ainsi, mon esprit formé à cette logique est-il chiffonné comme un flyer au vu des éléments de cette affaire : 

- Une femme de chambre entre dans la piaule pendant que DSK y est et prend sa douche. J’ai fréquenté des motels de merde, des Ibis, des Mercure et toute la batterie des lieux de haute tristesse pour déplacements professionnels. Du temps de ma splendeur (my shining hours) j’ai aussi -mais plus rarement- fréquenté des hôtels de classe internationale. Déjà, le personnel est monté sur roulements à billes : Tout est huilé, poli, organisé afin que tout baigne pour toi. Et jamais, jamais au grand jamais, du personnel n’a fait irruption dans ma carrée tandis que j’y étais. On toque à la porte et si ça ouvre on tente un oeil et une oreille discrète afin de voir si on ne dérange pas : "Room service Sir ; oh, sorry" et le mec ou la soubrette calte à toute vibure afin de ne pas emmerder le client ; rappelle-moi le nom de l'hôtel déjà ? Alors, tu imagines...la soubrette dans la thurne, Dom’ qui sort de sa douche à poil, chibremol au vent ? La soubrette ne fait ni une ni deux : Elle se tire sur les chapeaux de roue en égrenant des « sorry » comme des italiennes leur chapelet.

- La douche ! Tu t’imagines sortir de ta douche, voir une sauterelle du personnel que tu n’as jamais vue auparavant -chinois- et hop, paf, le stimuli-signal, tu fonces vers elle en grognant « fifille, fifille ». Ou pire ; tu te sèches les poils de bras et du cul avec ta serviette, t’entends un bruit de serrure, tu ne sais pas si c’est Georges, Albert ou Ginette qui entre mais tu t’en fous, tu te précipites à poil dans ta cambuse des fois qu'il y aurait moyen de conclure.

- Enfin, parlons du départ. Tu te douches ; tu entends du bruit ; ça te colle un stimuli signal ; tu te retrouve avec un goumi au garde à vous façon forêt au tungstène ; tu te précipite dans ta piaule ; tu découvres une inconnue ; effet magique d’Impulse elle te fout encore plus la trique et tu lui fonce dessus ; bizarrement ça ne lui plait pas, elle te griffe, te satonne les rouleaux avec ses talons aiguille (mm…) et se tire. Toi, t’as l’air d’un con. Tu débande. Tu réalise ta connerie. Tu récupère ton slip et ta brosse à dents et tu caltes vitesse grand V tandis que ta victime brame comme un Sarrazin dans le couloir pour appeler les flics…

Cette histoire ? On dirait un San-Antonio. Ou un Tony Rome. Ou encore un Philippe Marlowe ou un Joseph Rouletabille. Bref, un bon scénario bien solide avec une intrigue aussi tortueuse qu’alambiquée, avec des manipulations et des duperies qui s’emboitent comme des poupées russes. Convenons que cela tombe bizarrement bien cette histoire ! Qui Strauss-Cahn emmerde-t-il à ce point ? L’Elysée ? Penses-tu ! Il en sont à faire troisième avec super-Marine qui siphonne les voix de droite… Ma théorie ? Le complot ; mais lequel ? Ou alors Dom’ à une bitte à la place du cerveau et c’est une éventualité à ne pas écarter.












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