mardi 24 mai 2011

Strauss-Kahn, révélateur et catalyseur

Cette calamiteuse et troublante affaire est fatalement un révélateur de faits de société autant que le miroir d’une époque.

Le choc engendré par cette terrible affaire n’a pas manqué de susciter une incrédulité tenace qui, à d’aucuns, a pu paraitre révoltante. Candidat favori d’élections présidentielles à venir dont le candidat sortant est sensé perdre haut la main (quarante pour cent de suffrages au second tour, un triste record) Strauss-Kahn semblait promis à une victoire certaine. Sa chute ne pouvait pas manquer d’intéresser beaucoup plus le lecteur et l’auditeur que le sort de la supposée victime ; des associations féministes se sont cru obligées d’affirmer leur sympathie à Mme Nafissatou Diallo et se sont empressé de fustiger l’inégalité de traitement par les médias de cette femme pauvre et anonyme et de son prétendu bourreau, riche et influent…

Mais le meilleur restait à venir ! Nous l’écrivions hier : Avec des amis comme ça, on n’a même plus besoin d’ennemis ! Ecoutons les amis de Mme Diallo. Selon les sources de l’AFP, le frère aîné de Nafissatou Diallo, qui vit dans le Midwest, est arrivé à New York ces derniers jours afin d'aider sa soeur. «Dans notre culture, les hommes travaillent avec les hommes, les femmes avec les femmes. Si nous devons nous adresser à quelqu'un, nous nous adressons directement aux hommes», dit Souleymane Diallo, président de l'association Pottal Fii Banthal, centre nerveux de la communauté peule de New York. «Je suis certain que si la dame avait eu le choix, l'affaire n'aurait pas été rendue publique. Dans notre communauté, c'est comme si elle est souillée. Si elle n'a pas de mari, ce sera difficile, voire impossible d'en trouver un». Effectivement, les féministes sont bien inspirées de s‘attacher à cette affaire ! Après la bonne musulmane qui porte bien son foulard (cf notre billet d’hier) voici une société dans laquelle on ne s’adresse qu’aux hommes ! La mère de Me Diallo, interrogée par le quotidien sénégalais Wal Fadiri a déclaré qu‘elle « a été donnée très jeune en mariage à un de ses cousins», et de cette union est née la fille qui vit avec elle aux Etats-Unis. Son mari est décédé. Après une période de veuvage, elle a rejoint sa grande soeur installée aux Etats-Unis. Elle se serait remariée l'an passé avec un Gambien. On s’aperçoit que nos associations féministes occidentales sont sur le bon cap : Le cas de Mme Nafissatou Diallo mérite vraiment leur intérêt. Toutefois, on ne saura que louer la police de New York qui a pris la sage précaution de voiler totalement la malheureuse. Ceci aura sûrement le mérite de susciter des interrogations quant au le génocide culturel qui se perpétue en France grâce au siphonage massif de populations mahométanes et à leur installation en France.



En marge de cela, les enquêteurs auraient retrouvé du foutriquet au Père la biroute sur les fringues de la malheureuse : Soit la machination est construite de main de maître, soit DSK…






lundi 23 mai 2011

Strauss kahn : La tentation du déni

On nous le dit, on nous le serine, on nous l’assène ; entrez vous ceci dans vos crânes de citoyens démocrates avancés : DSK est présumé innocent mais, c’est un coureur invétéré, il a même essayé de violer une « journaliste » (on se reportera à mon précédant billet). Mais livrons-nous à un autre exercice…

Saddam Hussein fut un dictateur ; il a donné des ordres qui ont entraîné des crimes de guerre ; il a délibérément méconnu le droit international en envahissant le Koweït en 1990 : Vous ne serez pas étonnés, chers citoyens du monde, d’apprendre que Saddam Hussein fait préparer des armes chimiques et nucléaires dans des laboratoires mobiles aux fins d’envahir ses voisins ; d’ailleurs la preuve formelle est dans cette bouteille. D’ailleurs, on voit ci-dessous le ci-devant Colin Powell administrant ses preuves au monde.


Bien entendu, si mon chien m’a déjà volé de la viande, j’aurai tendance à croire mon voisin s’il me dit qu’il a surpris Médor se régalant avec les saucisses pour son barbecue. Cette simple démonstration répond aux sociologues distingués qui fustigent les tenants de complots divers : Tours de Manhattan...Ben Laden et aujourd’hui, Dickgate (scandale de la bitte, in English in the sext). Ne parlons pas les fantasmes, telle la légende de Landru vivant à Sao-Paolo 10 ans après avoir été guillotiné ou bien celle de Hitler, gaucho vivant de ses rentes en Argentine ! Car il est facile de mettre en parallèle les Tours de Manhattan, Ben Laden, l’immortalité de Mickael Jackson et l’affaire Strauss-Kahn ! Il est trop simple de porter le discrédit sur une thèse tout autant admissible qu’une autre, tant que des preuves indiscutables ne relègueront pas les thèses au rang des hypothèses oubliées. Ce d’autant que le mensonge d’état a déjà été suffisamment utilisé, a fortiori aux Etats-Unis, pour que l’on s’interroge sur cet évènement sidérant : Strauss-Kahn viole une femme de ménage. La culpabilité de Saddam Hussein est un mensonge d’état ; l’assassinat du Président Kennedy est un mensonge d’état ; la négation du massacre de Katyn est un mensonge d’état ; la négation de la culpabilité des Epoux Rosenberg est un mensonge plus subtil ; la négation du survol de la France par le nuage radioactif de Tchernobyl est un mensonge d’état ; La guerre du Kosovo est un mensonge d’état. Comment ces faits avérés ne peuvent-ils pas affecter nos mémoires ? Si la rumeur d’Orléans est un phantasme, la présence du nuage de Tchernobyl au dessus de la France est un fait : l’appareil d’état dans son entier, efficacement relayé pas tous les mass-médias, avait menti.

Dès lors, il n’est point besoin de monter en chaire, de professer, docte et pontifiant, que les peuples s’inventent des complots ; il n’est point besoin d’en expliquer les causes avec ce rien de dédain qui sied si bien à toutes ces professions qui tètent la savoureuse mamelle des sciences sociales. A force de mensonges, l’establishment et les médias qui en procèdent, les gouvernants et toutes les autres représentations signifiantes du pouvoir ont perdu toute crédibilité : Les seules informations qui sont crues sont celles qui sont vérifiables ou bien celles qui ne sont pas sidérantes ou enfin celles qui sont habilement construites. Par malheur, l’Amérique, faute d’inonder le monde de films et de séries B a réussi à transformer la réalité d’une arrestation et d’une inculpation en spectacle télévisée dont la vedette principale n‘est pas celle qu‘on attendait. De plus, la préparation de l’exhibition de DSK afin de que les télévisions et les photographes de presse puissent inscrire l’évènement sur les écrans et les journaux n’est pas non plus pour crédibiliser l’évènement. On s’attend à voir le Lieutenant Colombo, ou Will Smith ou Bruce Willis !

Enfin, ce scénario est simplement presque trop parfait : Un politicien de rang international porté sur la bitte et une femme de ménage (dernier sous-sol du prolétariat), noire de surcroit, Guinéenne pour ne rien arranger ! L’odieux riche et l’honorable pauvre ! La vilain blanc et la vertueuse noire ! Nous avons même eu droit à la déclaration de celui qui se présenta comme le frère puis comme l’ami et enfin qui serait le compagnon de la victime présumée : "C'est une bonne musulmane. Elle ne porte pas le voile mais elle se couvre les cheveux". On est contents ; c’est déjà ça. J’imagine d’ici la bien-pensance si l’entourage de Laure Manaudou avait déclaré « c’est une bonne chrétienne » lors du scandale qui suivit la diffusion du film de pipe sur internet ! De Nafissatou Diallo (allo) nul ne sait quoi que ce soit ; on formera des vœux pour que la NYPD en sache plus que nous et ait au moins vu son visage. Toutefois, on admettra qu’une personne subissant une atteinte grave à son intégrité physique et morale ait besoin d’isolement ce qui justifie son absence publique. La Guinée enfin ! Cela tombe décidément mal, car, ancien pays de l’AOF, ce fut le seul pays d’Afrique à manifester une franche hostilité à l’égard de la France lors du processus d’indépendance. Tout tombe mal et trop bien à la fois ! Et en plus cette personne est d’expression française !

Les forums d’expression française qui prônent un racisme militant soit à l’égard des blancs ou bien à celui de l’occident, des USA ou de la France regorgent d’assertions telles que « pour une fois que le criminel n’est pas noir » ou bien « les Juifs se protègent entre eux » et encore, je sélectionne ici les plus littéraires et les moins racistes des commentaires. Pour autant les amis de DSK ne sont pas en reste, entre « y’a pas mort d’homme » et « troussage de bonne » : Avec des amis comme ça, on n’a même plus besoin d’ennemis !

Souvenons-nous que lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ; Qu’on se concentre sur des histoires de bitte -on apprend que du foutriquet de DSK a été identifié sur le col de la femme de ménage- et non sur les conséquences de l’éviction de DSK, ce qui enlève un allié à l’Eurogroup tandis que la Grèce n’attend qu’un coup de grâce pour d’effondrer, que d’autres pays latins sont à la peine et qu’USA et Chine viennent de s’entendre sur le dos de l’Europe pour organiser le business planétaire.

« Attention Messieurs, si je ne suis pas coupable, les salauds changent de camp ». (Maître Martineau, Garde à vue).

dimanche 15 mai 2011

Strauss-Kahn : Après le Père la Victoire, le Père la biroute

Merci, merci cent, merci mille fois  ; ça c’est de l’info, de la vraie, de la pure, de la bonne, de la pas coupée ; c’est de la brute de décoffrage, du premier jus d’alambic. Jamais aucun échotier, aucun journaliste, aucun chroniqueur voire aucun annaliste -fut-il (et non pas futile) annaliste du net- n’aurait pu rêver pareille nouvelle. Strauss-Kahn, Monsieur Strauss-Kahn se retrouve chez les argousins amerloques avec un procès au cul et la taule lui pendant au pif pour avoir tenté d’abuser d’une soubrette. Ah les badineries ancillaires ne sont certainement plus ce qu’elles étaient ! Plus question de lutiner la bonniche !
L’amerloque est puritain. Il nous en a déjà chié une pendule, avec balancier et aiguilles comprises, pour les badineries entre le président Clinton et sa Monica ; les pauvres ! Dire qu’il leur fallut avouer que la mimine présidentielle se munissait de cigares (et si ça se trouve de La Havane pour ne rien arranger) pour asticoter la chagatte de la pauvrette ! A ce train -de derrière- là, jamais Clémenceau n’aurait pu nous faire gagner la guerre quatorze, lui qui était également -ainsi le rapporte la chronique- un sacré gaillard. Il est vrai que l’ami Strauss aurait un peu, voire beaucoup, forcé la dose : Quand elles disent non, c’est pas oui et si on insiste et qu’on reçoit des beignes, ça s’appelle quand même une tentative de viol. L’amerloque est, en dépit de tout cela, très puritain ; c’est le côté Calviniste et Luthérien. Le côté pète-burne du Protestant qui fait que le Hollandais ne met pas de rideaux à ses fenêtres parce qu’il n’a rien à cacher aux autres. Pour le sexe, c’est encore mieux : Une jeune ricaine a longtemps préfèré te sucer que coucher, histoire d’arriver à peu près entière pour les alentours du mariage ou du moins pour l’homme supposé de sa vie. Et encore ; sucer ! Ces gens là appellent une pipe un « blowjob ». Blow job ! Quand tu sais que « to blow » veut dire souffler et « job » veut dire boulot ou occupation, tu te rends compte qu’en plus ces gens là n’ont rien compris.


Pour autant, c’est un sacré loustic le Dom’ ! Queutard invétéré. Un de mes amis parmi les plus proches est également un tourmenté du bigoudi. Une chèvre avec des baskets...mais il te baiserait la chèvre ! Je l’ai observé l’animal. Tu dirais la station radar de la base aérienne 133 ! L’Œil en perpétuel affut, il te renifle la minette tel le pointer ; et pas n’importe laquelle ! l’aventureuse, la libertine, la midinette, bref, l’authentique chair à biroute. Imaginons qu’il n’y ait pas de cœur ou de cul incandescent dans le secteur : Eh bien il te baiserait une serrure. Et alors là, vas donc expliquer ça à Bricard ou à Vachette ! Tu leur rapporte le truc, les mecs n’ont jamais vu ça, même au cours de tests anti-terroristes ; la serrure ? A la rigueur tu la monte sur la porte de ton poulailler pour qu’elle finisse sa vie ou bien tu la refile à un ferrailleur pour la récupération des métaux, mais n’espères pas t’en servir à nouveau normalement ; c’est fini, détruit, dézingué, démantibulé. Bref, il faut qu’il cavale à tout prix, le bougre. Comme Dom’. La seule différence c'est que mon ami sait s'arrêter à temps : il n'est quà demi tourmenté du bigoudi. Dom' lui, c'est du 100% ; du reptilien pur et dur (c'est le cas de le dire). Sacré Dom ! Un jouisseur en somme. Fric et gonzesses. Amour et gloire. Tu dirais un feuilleton de M6 ou une saga d’été. Comme quoi les queutards ont tous un profil différent, car autant Dom’ balance sa fraiche en veux-tu en voilà, autant mon ami souffrirait d’une paralysie intermittente du morlingue et est beaucoup plus dépensier avec sa bite qu‘avec son chéquier ; remarque, Clémenceau également ne donnait pas, lui non plus, ni dans le fastueux ni dans la dépense compulsive. A chaque queutard son profil en somme ! Le queutard… c’est avec le cocu le personnage préféré de la Grande Comédie de la Vie dans des pays latins comme le nôtre ; l’héritage lointain de Rome sans doute. Tu imagines bien que Calvin à Genève ou Luther à Eisleben, ça rigole un peu moins qu’entre les sept collines !


Toujours est-il que nous voici avec une future campagne présidentielle sans dessus dessous, avec une gauche amidonnée comme une coiffe bigoudène et qui se drape dans une dignité grave, se frappant le cœur avec la présomption d’innocence. On eut vraiment aimé entendre et voir cette retenue à gauche lorsque l’honneur d’Eric Woerth fut jeté aux chiens comme l’a si bien déclamé Mitterrand. Cette comparaison étant faite, j’ai utilisé le moteur de recherche Google aux fins de glaner toute information nouvelle au sujet du Dickgate (scandale de la bitte). J’espérais ne pas trouver la suggestion « Strauss-kahn juif » dans la fenêtre de saisie, eh bien si figure toi, lecteur candide. Si, il y a une pelletée de farceurs qui ont besoin de s’assurer que Dom’ est Juif. Un peu comme Victor Pivert dans Rabbi Jacob : « Dites-moi ma biche, alors Salomon est Juif ? ». Non-non aurais-je envie de répondre aux cyber-corniauds qui ont tapé cette recherche au point que Google l’ait mémorisée. Non, Cahn c’est pas Juif, Le Guen c’est pas breton, Carliez c’est pas chti’mi, Muller c’est pas alsacien, Chappaz c’est pas savoyard, Rossi c’est pas marseillais. Au cas où un de ces mahométans ou trotskystes aurait encore une incertitude, levons une dernière fois le doute : Eric Woerth n’est pas Juif.

Quant à Dom’, il n’est à ce jour pas coupable. Peu suspect de soutenir la gauche, je dois probablement me situer dans une nébuleuse comprise entre Lafayette et Tocqueville ce qui ne me rend pas suspect de complaisances à l’égard de DSK (Dick Super King). Pour autant, il ne s’agit pas de traiter Dom’ en coupable, en dépit de la batterie de casseroles qui bringuebale derrière lui. L’homme de droite est droit ; il respecte le droit et les droits car l’individu est au centre de la société. Il jouit de droit fondamentaux inviolables. C’est pourquoi, on ne se repaitra pas ici des chairs meurtries de la bête blessée. Tout au plus se détachera-t-on la plume du cul pour se faire le plaisir de bons mots et de belles formules, fussent-elles grasses à souhait : Sachons honorer Rabelais. On laissera également notre esprit vagabonder dans la douceur des pays de Loire pour se rappeler au bon souvenir de Descartes.

Ainsi, mon esprit formé à cette logique est-il chiffonné comme un flyer au vu des éléments de cette affaire : 

- Une femme de chambre entre dans la piaule pendant que DSK y est et prend sa douche. J’ai fréquenté des motels de merde, des Ibis, des Mercure et toute la batterie des lieux de haute tristesse pour déplacements professionnels. Du temps de ma splendeur (my shining hours) j’ai aussi -mais plus rarement- fréquenté des hôtels de classe internationale. Déjà, le personnel est monté sur roulements à billes : Tout est huilé, poli, organisé afin que tout baigne pour toi. Et jamais, jamais au grand jamais, du personnel n’a fait irruption dans ma carrée tandis que j’y étais. On toque à la porte et si ça ouvre on tente un oeil et une oreille discrète afin de voir si on ne dérange pas : "Room service Sir ; oh, sorry" et le mec ou la soubrette calte à toute vibure afin de ne pas emmerder le client ; rappelle-moi le nom de l'hôtel déjà ? Alors, tu imagines...la soubrette dans la thurne, Dom’ qui sort de sa douche à poil, chibremol au vent ? La soubrette ne fait ni une ni deux : Elle se tire sur les chapeaux de roue en égrenant des « sorry » comme des italiennes leur chapelet.

- La douche ! Tu t’imagines sortir de ta douche, voir une sauterelle du personnel que tu n’as jamais vue auparavant -chinois- et hop, paf, le stimuli-signal, tu fonces vers elle en grognant « fifille, fifille ». Ou pire ; tu te sèches les poils de bras et du cul avec ta serviette, t’entends un bruit de serrure, tu ne sais pas si c’est Georges, Albert ou Ginette qui entre mais tu t’en fous, tu te précipites à poil dans ta cambuse des fois qu'il y aurait moyen de conclure.

- Enfin, parlons du départ. Tu te douches ; tu entends du bruit ; ça te colle un stimuli signal ; tu te retrouve avec un goumi au garde à vous façon forêt au tungstène ; tu te précipite dans ta piaule ; tu découvres une inconnue ; effet magique d’Impulse elle te fout encore plus la trique et tu lui fonce dessus ; bizarrement ça ne lui plait pas, elle te griffe, te satonne les rouleaux avec ses talons aiguille (mm…) et se tire. Toi, t’as l’air d’un con. Tu débande. Tu réalise ta connerie. Tu récupère ton slip et ta brosse à dents et tu caltes vitesse grand V tandis que ta victime brame comme un Sarrazin dans le couloir pour appeler les flics…

Cette histoire ? On dirait un San-Antonio. Ou un Tony Rome. Ou encore un Philippe Marlowe ou un Joseph Rouletabille. Bref, un bon scénario bien solide avec une intrigue aussi tortueuse qu’alambiquée, avec des manipulations et des duperies qui s’emboitent comme des poupées russes. Convenons que cela tombe bizarrement bien cette histoire ! Qui Strauss-Cahn emmerde-t-il à ce point ? L’Elysée ? Penses-tu ! Il en sont à faire troisième avec super-Marine qui siphonne les voix de droite… Ma théorie ? Le complot ; mais lequel ? Ou alors Dom’ à une bitte à la place du cerveau et c’est une éventualité à ne pas écarter.












samedi 14 mai 2011

Quotas, coteries et tempête dans un sac de sport

Tu auras pris note, ô lecteur auquel rien n’échappe, que je n’ai pas cru bon tremper ma plume et pisser des lignes au sujet du scandale des quotas. Ma plume était dans mon cul et à bien y réfléchir il n’y avait vraiment aucun motif sérieux pour l’en ôter toute affaire cessante. Rafraîchissons ta mémoire car une cabale chasse l’autre : A l’insu des participants, une réunion de travail à la Fédération Française de Football fut enregistrée puis communiquée au site de propagande socialo-trotskyste Médiapart. Au cours de cette réunion, les participants, dont Laurent Blanc (déjà il partait mal) évoquaient entre autre sujets, le sort des sportifs de haut niveau binationaux et la possibilité de déterminer des quotas de ces joueurs.

Chacun se souvient des commentaires enflammés de la bien-pensance et du procès en sorcellerie instruit par ce que la France compte de bigots de la modernité altermondialiste dans l’establishment. Je conviens que je suis autant passionné par le foot que par le monde de la collection de boites de Munster ; autant dire que je m’en tape joyeusement le coquillard sans pour autant porter un jugement négatif ni à l’univers du fromton ni à celui de la pompe à crampon : J’y préfère le Calendos, accompagné bien sûr d’un pinard bien burné.

Bref, pas de quoi fouetter la chatte de ta copine pour cette histoire de réunion. Eh bien un ministre (des sports ! Tu vois le genre !) a tout de même trouvé le moyen de monter au chêne (cocotier ça fait colonialiste, Médiapart l’a dit et j’en tremble) pour brandir le martinet des sanctions et sommer le pauvre Blanc de s’expliquer. Comme de juste, l’information diffusée par Médiapart était tronquée et il s’avère que les participants à cette réunion évoquèrent ce sujet sans passion ni racisme et le clôturèrent en excluant toute idée de quotas. Tout ça pour ça ? La police de la pensée n’a vraiment, mais vraiment rien à foutre. A croire que toutes les polices sont désœuvrées au point de tuer le temps avec des missions sucre d’orge. Les uns espionnent les réunions les autres remplissent le tiroir-caisse avec l’automobile.

On aurait apprécié que ce brave palefrenier de la cavalerie socialo-trotskyste, ce cher Edwy Plenel, lance aussi la cabale lorsque l’inégalable Anne Lauvergeon déclara qu’à «à compétences égales, et bien, désolée, on choisira la femme ou on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair». Bravo Lauverge ! Tu vas encore plus loin, on sens que tu as fait Normale-sup’ ! On pulvérisa ici tous les records puisque cet âne d’Anne nous servit en une phrase une discrimination fondée sur le sexe et une autre sur l’origine de l’individu. Et encore faut -il rappeler que Lauverge parlait de la stratégie d’embauche de son entreprise et n’en n’était pas au stade du débat et de la réflexion comme la Fédération de football. Bien entendu, le silence autour de cette déclaration qui relève du pénal et par conséquent interdit à un dirigeant d’exercer ses fonctions, passa comme lettre à la poste dans un silence assourdissant de complicité ; sales collabos !


Notes bien que "virer le blanc" cela existe déjà à Science Pot, les étudiants d'origine française  ne le savent que trop bien ; ils  serrent les fesses et croisent les doigts (difficile ça) pour qu'un étudiant d'origine étrangère n'ait pas une note égale à la leur : en effet, si c'est le cas, les étudiants d'origine française peuvent toujours  se présenter à l'ENA ou retourner en fac !! Mais répondons à cette question qui te brûle les lèvres : Mais d’où vient Lauverge ? Un vrai brevet de Conformité ambiante : Elle fut adjointe au secrétariat général de l’Elysée du temps de La Mitte puis elle fut sa représentante personnelle chargée de la préparation des sommets internationaux. Souhaitons ne pas devoir un jour découvrir qu’elle entretint un fils caché avec les fonds d’AREVA ! Quoique, découvrir ou ne pas découvrir…quelle différence ? Et à tout prendre ne vaudrait il pas mieux, à l’instar des cocus, ne jamais savoir, eux qui comme nous, savent en dernier ?

Oui, on ne sait pas grand-chose -en dehors des friandises de Médiapart et autres prêts à penser- et comme il en des cocus, ce n’est peut-être pas plus mal.


jeudi 5 mai 2011

L’establishment et l’hormone de croissance

Je me sens contaminé par une sorte de stupeur mêlée de révolte en prenant connaissance du dernier jugement relatif à cette triste affaire ou plutôt à ces tristes morts. On rappellera utilement qu’il s’agissait d’établir au pénal les responsabilités de ces morts à répétition déclenchées par les graves négligences de différentes autorités médicales.

Jean Renoir en fit une démonstration bien plus éloquente que je pourrai le faire ici : Les castes ne connaissent pas de frontières et c’est un des thèmes majeurs de la Grande illusion. Les castes ne sont responsables que devant leurs pairs et il est rarissime que des membres de l’establishment tâtent de la pierre suintante du cachot. Lorsqu’il ne peut l’éviter, l’establishment concède la mise en examen de l’un de ses membres : il faut bien donner des gages à la multitude et pérenniser le mirage démocratique ! En revanche, de là à se condamner entre soi…

La médecine est au dessus des lois et c’est bien le sens de ces procès creux à l’issue desquels les victimes repartent les mains à leur cul.

C’est Vichy qui mit en place les institutions tutélaires de certains métiers : Les ordres professionnels. Il en est ainsi des médecins, pharmaciens, avocats… Non contentes de jouir d’une impunité quasiment complète, certaines professions s’appuient sur leur ordre professionnel pour fonder les règles et l’éthique du métier, les conditions d’accès... Mieux : Des ordres déterminent le nombre de praticiens par département, par filière...concède le droit de s’installer ou bien le refuse...


C’est pourquoi vous ne serez désormais plus étonnés de patienter - serait-ce le vrai sens du mot patient ? - des semaines ou des mois pour rencontrer un médecin spécialiste. Et pourquoi ? Suivons-nous bien ma chérie. Pour réduire le temps d’attente il faudrait augmenter le nombre d’étudiants admis dans les différentes classes des facs de médecine afin que le nombre d'étudiants diplômés augmente. Pour augmenter ce nombre il faut et il suffit de modifier les règles d’obtention du concours : Par exemple, au lieu d’admettre les 50 premiers étudiants dont la moyenne est au dessus de 16, on intégrerait les 60 premiers ; sauf qu’avec un plus grand nombre de praticiens sur le terrain, la clientèle se répartirait entre un nombre beaucoup plus important d'entre eux ce qui aurait pour conséquence de déduire le nombre des consultations par médecin : Moins de consultations signifie moins de business. Ainsi on se juge entre soi, on se répartit la meule du bon fromage et si les clients attendent pendant des lustres le rendez-vous avec l’ophtalmo ou autre, ce n’est pas bien grave : le nombre de consultations reste bloqué vers le haut donc les revenus des médecins, pharmaciens notaires ou autres sont assurés. Ecco.


Que les victimes des hormones jouissent du repos éternel, que les parents alliés et amis sèchent leurs larmes : L’ordre des médecins veille… au bon ordre.


Vive le maréchal.









lundi 2 mai 2011

A la benne Laden !

C’eût été manquer une belle occasion d’écrire pour ne rien rire que de garder le silence le jour où notre ami est rappelé aux onze mille vierges qui se convulsent depuis des lustres à force de l’attendre en paradis.

Laden. On n’évoque pas ici la fin d’une machine à laver, qui, le dernier roulement de tambour donné, demeure inerte, conne et inutile au fond d’un sous-sol. Quant à la benne, il ne s’agit pas d’une benne CIF qui fait le bonheur des travaux publics, ni même d’une benne Legrand, laquelle comble d’aise le monde agricole ou du moins ce qu’il en reste. On ne parle pas non plus de benne Ampliroll dont le cœur de cible est l’industrie. On parle de Ben Laden, la charrette à occidentaux qui t’expédie de vie à trépas, aussi surement que le ferait l’Ankou, tout ce qui de près ou de loin ne ressemble pas à un mahométan.

Le voilà donc flingué l’affreux, l’ennemi public ; qui va-t-on pouvoir haïr ? Et non pas « Hair », pièce qui devait saisir d’effroi notre ami à moins qu’elle ne provoquât chez lui des branlettes frénétiques ; en effet, je me méfie des intégristes qui généralement ne sont pas toujours intègres, voire même professent en privé ce qu’ils récusent en public.

Pourquoi mort maintenant ? Pourquoi, alors que le corps expéditionnaire français l’avait « logé » il y a un peu plus de six ans et n’attendait qu’un…ordre –oui et qui n’est jamais venu– des américains pour pilonner son repaire. Est-il plus utile mort que vivant ? Les contacts qui n’ont pas manqué d’être maintenus avec l'entourage de cet ancien indicateur des services secrets américains ont-ils définitivement tourné à l’aigre ? Oui, avant de ressembler à un mendigot et de se faire le champion de la guerre sainte mondiale que l’Iran (prononcer airrrhan, c’est comme ça) déclara à la fin des années 70, notre ami la benne était bien intégré (une constante chez lui) à la jet set arabe dont il fut une sorte de figure emblématique. Des esprits chagrins ont depuis longtemps rappelé que la benne avait assidûment fréquenté les services de renseignements américains. Pour en retirer quoi ? Pour fournir quoi ? Il ne nous le dira plus et s’il faut attendre les ricains cela va nous prendre encore vingt piges !

Le meilleur de cet évènement tient dans les méthodes utilisées pour informer le monde de cette opération digne d'un film de James Bond. Tout fut précisément minuté et soigneusement organisé : A peine le président Obama eût il informé le monde urbi –surtout urbi d’ailleurs- et orbi, que la dépouille encore fumante était immergée. Tant à Hollywood que dans l’armée américaine le hasard n’a pas sa place. Je me souviens d’ailleurs de la tête ahurie d’un ricain auquel j’avais eu l’imprudence de dire : « ça, je l’improviserai devant les clients » ; l'improvisation, le mec n’avait pas ça en magasin. Ici, il était nécessaire que tout fût consommé, que le cadavre surtout soit à jamais introuvable afin qu’il ne puisse jamais ressurgir des reliques (non, pas de reliques) et que jamais ne s’érige un lieu de culte. Par contre, nous faire ce coup à la Robert Houdin avec le cadavre ce n’est pas bien adroit ou c’est le signe que les américains ont considéré qu’il y avait plus de risques à montrer des preuves dignes de satisfaire Saint Thomas que de laisser à jamais un doute en pâture au monde ; pourquoi pas.  Que dire en revanche de la publication d'un fake grossier, bien pourri, que même moi je m’en tire mieux avec Photoshop… là c’est vraiment ahurissant car bidonner une photo de cadavre comme celle qui fut diffusée, c’est définitivement porter le discrédit sur l’évènement tout entier.
Qui sait si Ben Whirlpool (ah, si vous connaissiez ma Whirlpool) n’est pas mort il y a un an, cinq ans ou plus ? Depuis le temps que Ben Brandt (ça change) ne s’était pas fait filmer, tout est sujet à supputations. Dommage. Le timing était bon, le film d’amateurs montrant l'attaque l'était également ; quel est le con qui a eu l’idée de sortir cette photo dont le bidonnage bâclé saute aux yeux ? Un ennemi des U.S.A ? Le contre-espionnage afghan ? Pakistanais ? Heureusement, les autorités américaines nous le jurent, Ben Thomson (ou Ben Thalès si tu veux) est mort en mahométan, dans son linceul. Sauf que pour lui tourner la tête vers la Mecque, les mecs m’expliqueront comment ils ont fait. Nonobstant, il se trouve quand même des bonnes âmes pour chipoter sur l’enterrement ; c’était à prévoir. Je tâcherai de me renseigner afin de savoir comment sont mortes les victimes de l’attentat du métro Saint-Michel.

En revanche, les ricains c’est vraiment des mecs à part. Te faire une fiesta (au pays de Ford, remarques…) dans les rues pour fêter l’évènement… Notes bien qu'en France, des mecs de la fonction publique, d’EDF ou de la SNCF descendent dans les rues… chacun ses indécences.
Ben Vedette (c’est le cas de le dire)  est mort car il fallait sans doute qu’il mourût. Cela ne changera pas grand-chose mais c’est désormais un martyr ; il sera un énième prétexte pour que d’autres extrémistes mahométans justifient –s’ils en avaient besoin– leur guerre de conquête contre l’occident. On peut pourquoi pas retirer une morale de ceci : Une démocratie peut, comme une dictature, traquer son ennemi jusque dans les chiottes (comme disait Vlad) ; il faut simplement dix ans à une démocratie. C’est toute la différence qu’ont bien saisi les émules de Ben Laden ; ils continueront d’écumer le proche et le moyen orient, l’Afrique et les capitales occidentales à la manière des pirates ottomans sur la méditerranée. Ils ont tout leur temps avec une démocratie ; et tous le savent, de Hassan Nasrallah à Mohammed Badie en passant par l’inénarrable Tarek Ramadan.

Avant de te quitter, voici de la lecture ; tu verras c'est instructif.

http://www.ansar-alhaqq.net/forum/showthread.php?t=12709&page=6

Delenda est Carthago.