mercredi 26 mai 2010

"-Toi Raoul Volfoni, on peut dire que tu en est un...

- Un quoi ?
- Un vrai chef.
- Mais y connaît pas Raoul ce mec ; y va avoir un réveil pénible. J’ai joué les diplomates à cause de vous tous, pour éviter que le sang coule mais maintenant c’est fini. J’vais l’travailler en férocité. J’vais l’faire marcher à coup de lattes. A ma pogne je veux le voir et j’vous promet qu’il demandera pardon et au garde à vous."

Pour trouver un successeur à Volfoni, j'hésite. Le grand méchant mou, courage Fillon ?  La petite tête à claques pour cours de récré, le Kaiser Sarkoko ? Sont-ils grotesques ! Décidément, l'esprit munichois perdure ! Et dire que des bonnes âmes inquiètes se lamentaient à l'idée que jamais plus rien ne serait pareil : La fonction présidentielle, l'équilibre des pouvoirs, le modèle c'pays. Rome ne serait plus jamais dans Rome et la Vème -pas celle de Ludwig- marchait le cul en place de la tête. Que tous les Lebugle et les Poissonnards de c'pays se rassurent : Les blackberry ont beau encombrer les poches et les téléphones cellulaires peuvent bien pousser aux oreilles, les traditions sont respectées. L'infatigable luciole de Dijon - Montebourg moi l'urne- voulait une autre république ? le Kaiser Sarkoko a réinventé la III ! Il nous donne son salut fraternel.

Tiens, cela me mine tellement que demain je vous parlerai de P.N.L ! Cela nous changera des retraites et cela me fera oublier les régimes spéciaux qui peuvent désormais envisager l'avenir avec sérénité. Quand je serai grand, je serai fonctionnaire ! A moins que je fasse de la politique ; ou  les deux à la fois. D'ailleurs trois jeunes sur quatre rêvent d'être un fonctionnaire ! Dans une société de Soviets, on rêve en Soviet. Logique ; imparable.

La reptation en guise de méthode de gouvernement.  

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